Podcast : F1 Grand Prix de Las Vegas 2025

Podcast : F1 Grand Prix de Las Vegas 2025

enf1bon cover pour Deezer podcast
enf1bon
Podcast : F1 Grand Prix de Las Vegas 2025
Loading
/

Coup de tonnerre à Las Vegas ! Alors que Norris termine sereinement à la 2ème place, les 2 Mclaren sont disqualifiées !

Max Verstappen vainqueur autoritaire du grand prix revient à égalité de points avec Piastri et pointe à seulement 24 points de Norris à 2 grand prix de la fin !

Comment Mclaren a-t-elle pû faire une telle erreur ? Quelles sont les conditions qui ont conduit à cette double disqualification ?

Le naufrage Hamilton ce week-end rentre en contraste direct avec un étincelant Carlos Sainz chez Williams, peut-on désormais regretter le départ de l’espagnol ?

Direction le Qatar où 2 arrêts seront imposés par Pirelli, une décision qui laisse à réfléchir sur le spectacle imposé par le manufacturier officiel de la F1…

Transcription complète de l’audio

Introduction

Las Vegas baby ! Las Vegas !

Incroyable mais vrai !

Las Vegas c’est quoi ?

Las Vegas c’est… t’arrives, tu joues à la roulette, tu mets tout sur la bille rouge et c’est la noire qui sort.

Parfois quand c’est la rouge, c’est jackpot et quand c’est la noire, tu perds tout.

C’est exactement ce qui s’est passé ce week-end pour McLaren dans un grand prix qui n’aura pas été transcendant mais qui aura eu le mérite de nous offrir de belles batailles.

Et qui finalement, à l’issue de ce Grand Prix, ne nous offrait pas vraiment un game changer au championnat.

Landon Norris avait limité la casse avec sa deuxième place.

Oscar Piastri toujours un peu en retrait.

Max Verstappen reprenait quelques points, mais pas suffisamment.

Et là, le coup de massue, le coup de tonnerre est tombé.

C’est la double disqualification des McLaren.

Qui ne le savait pas en venant sur ce podcast ?

Franchement, ça a fait le tour des réseaux parce que ça relance complètement la donne.

Ça change tout !

Max Verstappen devait se retrouver à 49 points de Landon Norris.

Il se retrouve à 24 petits points.

À deux courses et demie de la fin du championnat du monde, Las Vegas Baby a tout cassé.

Clairement, on a fait casser la tirelire sur ce Grand Prix.

Et forcément, cette fin de… Cette après-course apocalyptique, elle coûte très, très cher à McLaren.

On va revenir quand même dans les détails, évidemment, de cette double élimination.

Pourquoi ?

Les explications avec le plancher, on va revenir en détail, et on va voir que les directives de la FIA s’étaient affinées, et il y avait déjà des points un petit peu d’alerte sur ce sujet, et cette double disqualification est assez explicable, mais en tout cas elle est très préjudiciable pour McLaren.

On va revenir évidemment sur la course en elle-même, la bataille aux avant-postes, le rôle de George Russell, Landon Norris un peu avec ce départ manqué,

et puis on va revenir sur les bons et les mauvais, Carlos Sainz qui nous aura fait une très belle performance,

et forcément encore un Lewis Hamilton, mais qui est dans le dur, qui est dans le dur,

et puis voilà, on fera une passe-dé directement, direction pour le Qatar,

on abordera quand même un sujet de fond encore, qui est les pneus Pirelli et ce double arrêt, qui va être instauré pour le prochain Grand Prix.

On en discute, on en parle, ça vient tout de suite et on va se régaler dans les détails.

C’est enf1bon, bien sûr !

Norris ne résiste pas à Verstappen, Piastri absent des débats

Allez on commence par le commencement j’ai envie de dire et forcément avant d’aborder cette double disqualification et de rentrer dans les détails autant d’abord rentrer dans le dur dans ce moment qu’on a vécu ce week-end donc avec à Las Vegas avec un week-end très particulier parce qu’au final Las Vegas on a eu des températures très froides beaucoup de pluie et on s’est retrouvé avec une patinoire clairement pas l’idéal pour nos pauvres pilotes qui n’ont pas vécu

Le week-end idéal, des séances écourtées, pas mal de drapeaux rouges, des températures très fraîches, ça patine beaucoup.

Du coup, on a eu des qualifications un peu chaotiques et dans ce format de qualification chaotique, il y en a qui ont trinqué forcément.

Les grands perdants de ces qualifications un petit peu chaotiques, ça a été Kimi Antonelli et Lewis Hamilton.

Alors, il y a aussi Yuki Tsunoda.

Et ça, je vais faire une aparté tout de suite sur Yuki Tsunoda parce que j’en parlerai probablement pas après.

Mais Yuki Tsunoda, il se qualifie 20e sur la grille sur ses qualifications.

L’excuse de Red Bull, c’est on a fait des mauvais réglages.

On s’excuse auprès de Yuki Tsunoda, c’est de notre faute.

Là, moi, ce que je ne comprends pas, c’est que Red Bull est littéralement en train d’enterrer son deuxième pilote et de manière assez systématique.

Je pensais qu’avec l’arrivée de Laurent Méquiez, ça allait un peu changer cette situation, mais toujours pas.

C’est une équipe pro vers Stappen et c’est très dur justement de supporter cette écu, parce qu’elle plombe le deuxième pilote.

Alors pourquoi je dis ça ? Pourquoi je me permets de dire ça ?

Non pas que je sois anti-Max et Red Bull parce que c’est un régal de voir d’abord ce que donnent les Curry en termes de performance et évidemment la puissance max mais au Brésil on s’est servi de Yuki Tsunoda pour faire une séance de réglage pure en termes de qualification c’est-à-dire qu’il a passé ses qualifications à faire des essais libres pour tester des réglages

Donc on s’est servi de lui comme un cobaye.

Et puis Bis Repetita, du coup, là, avec une série de réglages un peu loufoques pour tester, pour voir s’il y avait quelque chose à aller chercher.

Bon, là, ça devient…

En fait, le problème, c’est que là, maintenant, sur cette deuxième partie de saison,

On s’amuse à se servir de Yuki Tsunoda au lieu de le mettre en confiance, faire en sorte qu’il prenne bien la voiture et tout.

On lui colle des réglages pourris pour essayer de tester des réglages pour voir si justement il n’y a pas un panel de réglages qui pourrait permettre de trouver un gain de performance pour Max Verstappen.

Non mais ok évidemment stratégiquement parlant dans la lutte au titre c’est intéressant, le problème c’est que Yuki comment il existe en fait dans cette équipe, comment il existe même pour l’année prochaine, là on lui tue toute sa deuxième partie de saison parce qu’en fait on se sert de ce deuxième pilote pour faire des essais libres en qualification tout le temps.

Donc c’est hyper pas viable pour un esprit d’équipe complet.

Je reste assez dubitatif et puis c’est un format qu’on connaît très bien chez Red Bull parce qu’on l’a infligé à Sergio Perez, on l’a infligé à d’autres pilotes.

Donc c’est très compliqué de voir ça et je trouve que la descente aux enfers de Yuki, elle est compliquée.

Et ce week-end, là encore, on a vu des explications.

C’est intéressant de faire le podcast après le Grand Prix, mais surtout après les post-interviews qui arrivent un petit peu au compte-gouttes après le Grand Prix.

Parce que Yuki Tsunola, là, pour le coup, il a gueulé un bon coup.

Et il a dit, mais moi, je ne comprends pas, en fait.

Je ne comprends pas qu’on ait testé ces réglages-là sur moi.

On ne m’a toujours pas donné d’explications.

Et à part, je m’excuse de Laurent Méquiesse,

Bah ouais, je m’excuse, mais en fait, c’est quelque chose de récurrent.

C’est pas comme si ça arrivait juste à ce Grand Prix.

Je veux dire, il a servi de banc d’essai au Brésil, Yuki Tsunona.

Voilà, il a été du coup 20e sur la grille.

C’est ce que ça donne quand on sacrifie systématiquement le deuxième pilote.

En tout cas, dans ce chaos, comme d’habitude, notre petit Max Verstappen est toujours aussi bon sous la pluie.

Il a su extraire une bonne performance et il s’est qualifié deuxième.

Et l’Ando Norris a fait le taf encore une fois dans cette deuxième partie de saison où on l’a dit,

Il a pris ce gap en qualification qui l’amène aujourd’hui à être leader de ce championnat du monde.

C’est ces qualifications-là qu’il amène en haut du tableau.

Il s’est qualifié premier assez sereinement à 3 dixièmes avec une erreur dans le dernier secteur, mais sur des conditions extrêmement piécieuses.

On l’a dit, il faisait très très frais sur la piste.

La piste était à 10, 14 degrés, je crois.

très pluvieuse donc en fait c’est impossible de mettre les pneus en température et c’est impossible d’avoir de l’adhérence donc c’est vraiment l’ensemble des pilotes patinés dans ce format de qualification et il a su émerger en tête devant Max Verstappen et un surprenant Carlos Sainz troisième pendant qu’au Scarpia Street était relégué à une seconde pleine rendez-vous compte une seconde de Landon Norris encore une fois en format qualification au Scarpia Street il subit

Même si on sent qu’il commence à reprendre un peu du poids de la bête en course, le problème c’est que là en qualification il n’est toujours pas, ça y est il a lâché.

Et là cinquième sur la grille, Salcanton a déjà des difficultés, on ne sentait pas qu’il jouait la gagne.

Même décrocher les deux premières places c’était déjà compliqué pour lui.

La course s’est déroulée, on a eu un départ de Lando Norris et là, les choses sérieuses ont commencé.

Lando savait que sur cette trajectoire un peu compliquée, parce que c’est vrai que la trajectoire peut être sale sur la partie défensive, il ne fallait pas louper son départ.

Malheureusement, Lando Norris va un peu louper son départ par rapport à Max Verstappen.

Et il va tenter directement, et oui, c’est évidemment son adversaire direct au championnat du monde.

Il va tenter de défendre cette position.

Le problème, c’est qu’il va aller directement sur la trajectoire sale de la deuxième place.

Donc, il va se positionner directement à gauche, juste devant Max Verstappen pour lui bloquer la route.

Et le problème, c’est qu’il arrive très, très vite sur le virage qui arrive très vite.

Le virage à Las Vegas, il est très rapide.

C’est une ligne droite très courte avant le premier virage.

Et en fait, il est sur une trajectoire sale, il amène trop de vitesse, il freine trop tard, il se laisse embarquer un peu à l’extérieur et il cède la place à Max Verstappen.

Et déjà, déjà, c’est compliqué parce qu’on va avoir un Grand Prix qui va être peu intéressant, on va avoir très peu de stratégie pneumatique.

Et du coup, la position va déterminer quand même déjà l’issue du Grand Prix.

Donc déjà, à partir de là, pour l’Ando Norris, c’est un peu mort-capout tué dans l’œuf, comme on dit.

Mais là où il va évidemment, là où on va comprendre très rapidement que la victoire va revenir à Max Verstappen, c’est George Russell qui vient se glisser à cette deuxième place et qui va offrir un très bon premier relais mais qui en revanche va beaucoup souffrir sur son deuxième relais.

et va lors de son premier relais arriver à maintenir Landonoris derrière lui malgré le rythme de Landonoris et il va maintenir Landonoris derrière lui jusqu’à ce que Landonoris arrive à le passer parce qu’on va sentir du coup George Russell complètement en perdition sur ses pneus durs très très compliqué de les maintenir du coup de maintenir un rythme avec ses pneus durs pour George Russell

Et encore une fois, Landon Norris, à ce moment-là, il a fait à peu près le taf.

Malgré son loupé de démarrage, il vient chercher cette deuxième place, s’assurer cette deuxième place.

George Russell va venir chercher cette troisième place.

Et Oscar Piastri…

Il va subir, il va subir Oscar Piastri parce qu’il part 5e, il va rentrer au stand, il va ressortir derrière un étonnant Kimi Anthony qui va nous faire un grand prix absolument superbe, une remontée incroyable et un deuxième relais de fou sur ce pneu dur.

Franchement, le rythme qu’il a eu, il finit à 7 secondes de George Russell alors qu’il est rentré plus tôt.

Il est rentré dans les premiers tours, il a pris ses gommes dures et il a réussi à les maintenir à un rythme assez incroyable.

Et Kimi Anthony, il va arriver à se maintien devant Oscar Piastri.

Seulement, voilà, il va écoper d’une petite pénalité de 5 secondes, ce qui va permettre à Oscar Piastri de terminer 4e.

À ce moment-là du Grand Prix, on se dit, bon, Verstappen 1er, Norris 2e, Oscar Piastri 4e.

OK, Norris reprend encore des points davantage sur Oscar Piastri.

Et Max Verstappen, il reste encore assez loin, même s’il reprend des points.

Mais ça, c’était avant l’annonce du chaos.

L’erreur de Mclaren qui a conduit à la double disqualification

Avant d’aborder ce point de KO, la massue, le coup de marteau infligé à McLaren, on a eu un petit indice forcément en dernier tiers de course.

Pourquoi ?

Landon Norris, on l’a dit, a bataillé avec Max Verstappen au départ.

Il l’a laissé filer au prix d’une manœuvre un peu tardive sur le premier virage.

Il a laissé passer George Russell.

Il va rentrer au stand.

On l’a dit, dans ce second relais sur les durs, George Russell va être beaucoup plus en difficulté.

Et Landon Norris, on l’a senti assez à l’aise, avec un gros rythme, va venir déposer George Russell.

Et là, la bataille s’instaure.

Ça y est, il s’est débarrassé, George Russell.

On est à peu près aux deux tiers de la course.

Et il va commencer à hausser le rythme pour essayer de rejoindre Max Verstappen.

Seulement, Max Verstappen, il en a sous la pédale.

Il va lui aussi hausser le rythme.

À ce stade, que Max Verstappen puisse répondre à Landon Norris, ce n’est presque pas une surprise, dans le sens où la Red Bull a des caractéristiques qui correspondent à Las Vegas.

C’est un circuit rapide, donc des virages très rapides.

Et Max Verstappen en plus il a un moteur neuf donc à ce stade c’est assez logique que Max Verstappen soit plus en vue d’ailleurs que les McLaren qu’on attendait plus en difficulté que ça en vérité.

Les McLaren n’ont pas été folles folles, j’étais quand même assez étonné du rythme de Norris en général.

Mais c’est surtout que la concurrence a été moins présente, les Ferrari étaient nulle part.

Et puis sur les Mercedes, une seule a réellement été présente, c’est celle de Kimi Antonelli.

Parce qu’en fait, George Russell, sur la deuxième partie du Grand Prix, il a été tellement en difficulté sur ses pneus durs qu’il a dû adopter un rythme de sénateur.

Et ça a été très compliqué pour lui de lutter tout simplement avec le top 2.

Donc il n’était plus du tout en bataille avec ces hommes-là.

Et Kimi Antonelli, il a raté ses qualifications, ce qui ne nous a pas permis de le voir plus haut, ce qui aurait été très intéressant.

Kimi Antonelli qui fait décidément une fin de saison très, très, très intéressante.

En tout cas, voilà, Lando Norris s’est retrouvé à cette position.

Et là, bizarrement, alors même qu’il se réponde un peu coup pour coup avec Max Verstappen et qu’on ne sent pas qu’il est vraiment en mesure d’aller chercher Max,

Il va drastiquement réduire son rythme.

D’abord d’une seconde, puis deux secondes, jusqu’à trois secondes plus lentement que Max Verstappen.

Et là déjà, c’est bizarre.

La radio ne s’agite pas.

Il n’y a pas de « j’ai un problème sur ma voiture ».

On sent que c’est contrôlé.

On sent qu’il y a des directives, que ça doit être subtil, que le rythme a été réduit progressivement.

Que c’est une économie qui doit être gérée.

Souvent, ça va être une économie de carburant, une économie de quelque chose, du pneu, des pneumatiques ou d’autre chose.

Et mine de rien, quand ce n’est pas les pneus et quand ce n’est pas l’essence, c’est la planche.

Et on l’a dit, pourquoi il y a eu cette disqualification ?

Dans ces voitures à effet de sol, on a des planches de bois sur lesquelles on a installé des roulettes.

Les roulettes servent à délimiter un espacement sur le fond plat, sous la voiture, qui doit être à la fin, je crois, de 0,9 mm à l’avant de la planche et 0,9 mm à l’arrière de la planche.

Dans ces effets de sol, pour ne pas trop frotter, parce que les directives ont… ont décidé dans ces voitures à effet de sol d’imposer en fait une norme.

Plus on est proche évidemment du sol, plus on va avoir de la traction, plus on va avoir de l’adhérence.

Le problème, c’est qu’évidemment, il y a des limites qu’il ne faut pas dépasser.

Et donc, si cette planche de bois frotte trop, les petites roulettes dont on parle, elles seront tellement frottées qu’elles ne feront pas cette distance de 0,9 mm et on va être pénalisé.

Et c’est moins de 0,9 mm.

Alors, je n’ai plus le montant exact, mais pour les deux, c’est 0,7, 0,8.

Ce sont des millimètres qui ont éliminé, vous vous rendez compte, les deux McLaren.

Et ce qui a mis la puce à l’oreille de la FIA, c’est sûr, c’est évidemment d’abord le ride de Landon Norris, d’un côté, parce que c’était voyant.

Il y avait des éléments convaincants qui montraient que la McLaren était en train de baisser de rythme volontairement et qu’elle était à l’économie sur un sujet.

Donc je pense qu’ils ont regardé les pneus, ils ont regardé l’essence et ils se sont dit, si ce n’est pas ça, on va regarder quand même la planche pour vérifier.

La FIA, elle est là pour vérifier que ce qui a été normé en termes de directive est fait.

Parce que là, j’ai vu sur les réseaux forcément crier au complot : « Oui, c’est en train de faire en sorte que Max Verstappen revienne ! »

Non, mais attendez, en fait, il n’y a pas de ça.

C’est juste, il y a des normes, il y a des directives.

McLaren s’est planté et d’ailleurs sans excuse pour ces deux pilotes.

Ils ont foutu en l’air la course des deux pilotes.

Et en fait, c’est eux-mêmes qui relancent le championnat bêtement, parce qu’en fait ils ont joué avec la limite.

Et c’est une limite qui avait déjà titillé la puce à l’oreille de la FIA, qui avait vu déjà au Brésil, je crois, alors je ne sais plus si c’était aux Etats-Unis ou au Brésil, avait pu remarquer que sur l’ensemble des voitures, les voitures se servaient d’un petit point d’appui à l’arrière d’un bout de carrosserie.

Qu’ils avaient mis à l’arrière de la voiture pour éviter que la planche frotte.

Ce qui se fait qu’en fait, sur le bas, sur la sous-carrosserie, en fait, à l’arrière de la voiture, il y avait un léger frottement lorsque la voiture venait un peu frotter le sol.

Ce qui faisait que cette carrosserie frottait et la planche en elle-même, elle n’était pas frottée.

Donc c’était un subterfuge, si vous voulez, qu’avaient trouvés en fait les constructeurs pour éviter que la planche se fasse limer tout simplement.

La FIA a regardé ça et elle a changé ses directives dernièrement.

Et elle s’est dit : « Ah, donc les écuries sont en train d’essayer de jouer avec le feu pour être le plus proche du sol dans ses voitures à effet de sol sous la carrosserie. »

Et on va un petit peu cadrer ça.

Donc il y avait en fait déjà cet indice-là qui déjà nous indiquait que les écuries cherchaient à tricher, pas à tricher, mais en tout cas à jouer avec la limite.

Parce que de toute façon, elles essayent toujours de jouer à la limite, encore plus si on est en train de jouer le championnat du monde comme actuellement les pilotes McLaren.

Et c’est encore plus vrai forcément pour McLaren, puisque McLaren fait partie de la voiture qui a le plus d’adhérence et donc qui est le plus proche du sol, qui arrive à le mieux garder sa voiture plus proche du sol sans abîmer cette planche-là.

Seulement voilà, je pense qu’on ne s’attendait pas à avoir du *bumping*, du *porpoising* comme on dit, cet effet où la carrosserie vient frotter sur le sol et puis on a des espèces de bonds.

Et en fait, on a mal calculé ça, l’impact de ça au niveau des bosses qui pouvaient être présents.

Parce qu’il y a des circuits qui sont très bosselés.

On en sort en plus d’un circuit très bosselé qui est le Brésil.

Et on a sous-estimé ça tout simplement chez McLaren.

On a sous-estimé les bosses à Las Vegas.

Et en fait, on a joué beaucoup trop avec la limite.

On a gardé la carrosserie beaucoup trop basse.

Et avec les effets de rebond, on est venu limer cette planche jusqu’à frotter et atteindre une limite qui a provoqué cette disqualification.

Mais cette disqualification, elle change strictement tout.

On l’a dit, de 49 points à Max Verstappen, on revient à 24 points, et il est officiellement à égalité avec Oscar Piastri.

Et ça, c’est un… Coup de tonnerre.

C’est un coup de tonnerre, parce qu’au-delà du fait que Landon Norris reste premier avec 24 points, ce qui reste quand même une marge plutôt acceptable vu qu’il ne reste que deux grands prix,

Le fait que Max Verstappen soit revenu sur Oscar Piastri, qui avait 108 points d’avance, 108 points d’avance…

Comment l’Australien a pu perdre autant de points sur cette deuxième partie de saison, sachant que la McLaren n’est pas du tout aux abois ?

Je veux dire, la McLaren reste aux avant-postes.

Et l’Australien, s’il doit regarder à la fin réellement son championnat du monde et se regarder droit dans les yeux, il va se dire : « J’ai un truc que j’ai gâché. »

Et là, évidemment, c’est la faute de l’écurie, on peut blâmer ni Lando Norris ni Oscar Piastri, mais ça coûte très, très cher.

Parce que là, du coup, le championnat est relancé et on a la bête du Gévaudan qui est très, très proche.

Sainz brille, Hamilton au fond du trou. Ferrari : un début de regrets ?

On l’a compris, le championnat pilote est relancé.

Tous nos yeux seront rivés de toute façon sur Max, Lando et Oscar.

Mais bon, on ne peut pas occulter les performances des autres pilotes ce week-end.

On est revenu sur la performance de Kimi Antonelli qui vraiment impressionne en cette fin de saison.

Dommage, on l’a dit.

Les conditions étaient très piégeuses en qualification, on l’a dit, température froide, pluie, et Kimi Antonelli s’est qualifié en fond de grille 18e, donc il a été contraint à une remontada, mais il a fait une remontada exceptionnelle,

il y en a un autre qui malheureusement, malgré sa remontada exceptionnelle, puisqu’il finit 8e avec la double disqualification, fait très peur, c’est Lewis Hamilton.

Lewis Hamilton complètement aux abois, est venu se qualifier 20e, et ça fait beaucoup.

On a déjà parlé, évidemment, de Lewis Hamilton, mais là, c’est la pire saison de Lewis qu’on n’ait jamais vue, honnêtement.

Lewis Hamilton, il est arrivé en 2007 chez McLaren directement.

Il a joué le titre.

Il a perdu pour des raisons conflictuelles avec Fernando Alonso à l’époque, mais chaque saison de Lewis Hamilton a été quand même très bonne, accompagnée de victoires, accompagnée de podiums.

Là, c’est catastrophique.

Et encore une fois…

Malheureusement, en fait, les conditions étaient telles qu’on attendait justement, on attend de Lewis Hamilton qu’il vienne performer justement dans ces conditions.

Là, les conditions, elles sont plutôt piégeuses.

Il y a de la pluie, il y a très peu d’adhérence, il fait très froid, il y a très peu de température.

On sait que la Ferrari n’est pas spécialement à l’aise dans ces conditions et ça s’est reflété.

D’ailleurs, Charles Leclerc, sur la grille, était très mal placé puisqu’il s’est qualifié huitième, je crois, ou neuvième.

Mais on sait que ce n’est pas l’avantage de la Ferrari.

Mais on sait aussi que dans ces conditions plutôt piégeuses, plutôt pluvieuses, les performances intrinsèques de la voiture, elles sont lissées.

Et c’est le pilote qui va venir justement chercher ce petit plus.

Parce que s’il est en confiance dans son pilotage, il va venir chercher ce petit plus.

Et Lewis Hamilton ?

C’est un monstre sous la pluie, on l’a déjà vu qu’il était très très fort sous la pluie et là, il n’y a rien, il s’est qualifié 20ème, anonyme, il était en difficulté pendant toute cette séance de qualification.

Lorsque les températures étaient un peu plus élevées lors des séances d’essais libres 1 et 2, il a plutôt performé, il s’est montré à la hauteur, mais il n’y avait plus rien après, une fois que les températures sont chutées et qu’on a eu des conditions un peu piégeuses, pluvieuses, Lewis Hamilton a complètement disparu.

Et honnêtement, la saison de Lewis Hamilton, elle est dramatique, et qui aujourd’hui ne peut pas dire qu’on regrette Carlos Sainz chez Ferrari, franchement, parce que Lewis Hamilton, ça a fait vendre des maillots la première année, mais enfin, l’année prochaine, ça va être déjà compliqué.

Et puis, Carlos Sainz, encore une fois, le parallèle qui fait forcément mal ce week-end, c’est la performance globale de Carlos Sainz.

Carlos Sainz qui nous offre une qualification formidable, déjà très à l’aise.

Carlos Sainz et la Williams en général sur un circuit avec des caractéristiques qui lui correspondent.

On a souvent dit, la Williams est un peu corrélée avec la Red Bull parce qu’ils ont un peu les mêmes caractéristiques en termes de circuit.

Et souvent, quand la Red Bull est très performante, la Williams l’est aussi.

Encore une fois, on l’a eu sur ce circuit.

Carlos Sainz qui va venir décrocher une troisième place sur la grille, exceptionnelle, honnêtement, dans des conditions très difficiles.

Et qui va venir faire un Grand Prix très bon.

Évidemment, il n’a pas la prétention à venir chercher et garder ce podium.

Il n’a pas la voiture pour.

Mais pourtant, il va venir chercher une 7e place qui va se transformer en 5e place.

Puisque vous l’aurez compris, les deux McLaren qui ont terminé devant sont disqualifiés.

Et il vient rapporter 10 points à l’écurie Williams.

Mais quel grand prix encore, quel week-end pour Carlos Sainz.

En plus, le parallèle est compliqué pour Lewis Hamilton.

Pourquoi ?

Carlos Sainz débarque chez Williams.

Au début de saison, il galère un peu.

Cependant, il le dit lui-même : « Moi, je ne me fais pas de films. »

Jusqu’en Espagne, il dit : « Moi, de toute façon, je sais qu’il me faut plusieurs courses pour d’abord appréhender l’environnement, les nouveaux mécanos, la nouvelle stratégie, la manière dont la voiture fonctionne, la prendre en main, etc. »

« Une fois que je serai à l’aise, j’espère justement un peu hausser le niveau. »

Et puis, il y a une période aussi où on a senti que Sainz n’avait vraiment pas de chance.

Des incidents de course, des accidents qui ont compromis ses courses, des stratégies aussi de Williams qui étaient un peu douteuses, on va dire, et qui ont sacrifié ses courses.

Mais Lewis Hamilton, il n’en est pas là.

Lewis Hamilton, dans cette deuxième partie de saison, il est aussi mauvais, voire plus mauvais que sur la première partie de saison.

Et mon Dieu, mais c’est un week-end désastreux pour Lewis Hamilton.

Il te reste, Lewis, deux grands prix pour sauver ta saison.

Parce que sinon, c’est une calamité chez Ferrari.

Ils pointent déjà, je crois, à 70-80 points de Charles Leclerc.

Attendez, je regarde en direct : 226 points pour Charles Leclerc, 152 pour Lewis Hamilton.

Ouais, donc plus de 70 points, 74 points d’écart.

Non, c’est énorme.

C’est énorme.

Aucun podium.

On a eu un petit mieux, vraiment, où on s’est hypé, on va dire, quand il a eu ce petit mieux au début de deuxième partie de saison.

Et là, on retombe dans les travers et c’est…

Ouais, c’est inquiétant.

Le format qualification, surtout cette année, aura été vraiment un drame incroyable pour Lewis Hamilton, qui est incapable de se qualifier correctement en qualification, systématiquement derrière Charles Leclerc.

Encore une fois, en interview, c’est très drôle, on est venu quand même interroger Carlos Sainz, et Carlos Sainz a dit : « Mais attendez, je vous ai dit, battre Charles Leclerc, c’est très très très dur.

Je pense qu’il ne fallait pas minimiser ça. »

C’est vrai que tous ceux qui se sont pour l’instant confrontés à Charles Leclerc, ils ont fini plutôt deuxième.

On se rappelle que Carlos Sainz a réussi à le battre sur une saison à très peu de points, mais que globalement, on sentait qu’il était un petit peu en dessous, mais pas beaucoup.

C’est ça qui était intéressant, c’est qu’il y avait un bon challenge, c’était un super numéro 2.

Mais on ne sentait pas non plus qu’il pouvait battre le « Money Vegas », en tout cas difficilement sur une saison entière.

Mais là, c’est très compliqué.

On sera très attentif à la saison de Lewis Hamilton l’année prochaine, parce que sinon, je pense que c’est terminé pour Lewis Hamilton dans les top teams, malheureusement, si la saison prochaine se complique aussi.

Conclusion

Et pas besoin de bader pour autant, ça n’enlève rien au palmarès de Sir Lewis Hamilton, qui sera toujours cette fois champion du monde, avec un palmarès incroyable, même 8 pour les fanatiques, puisque ceux qui ont envie de se chauffer à lui accorder celui de 2021, ils pourront toujours se faire ça dans leur tête.

Mais bon, c’est 7 officiels.

Donc voilà, on passe du coup le flambeau sur le Qatar !

Direction le pétrole, direction le pognon, l’oseille, Qatar Airwaves, mets-toi bien.

Un grand prix évidemment qui va nous intéresser au plus haut point, on l’a dit, c’est l’avant-dernière épreuve de la saison.

Et surtout, il y a deux grands prix, il y a une course sprint, une course normale.

Vous savez que d’habitude dans la course sprint, on s’en tape le coquillard.

Mais bon, là, le problème, c’est quand même qu’on est obligé de la regarder parce que c’est quand même déterminant dans ce championnat du monde.

Vous l’avez compris, 24 points d’écart, Landon Norris, il a 24 points d’avance sur Oscar Piastri et Max Verstappen.

On a l’impression, à moins d’un réveil brutal, que Piastri a complètement disparu de cette équation.

C’est vrai que c’est ça qui est triste.

On a l’impression que c’est un duel désormais entre Landon Norris et Max Verstappen tellement Oscar Piastri dans cette deuxième partie de saison se sera complètement effondré.

Il se sera effondré pour moi principalement sur tous les secteurs, que ce soit en qualification, mais surtout aussi avec ses erreurs en course, avec cette pression, l’erreur à bas coût notamment.

Et vraiment, on a l’impression que c’est un duel qui s’instaure, donc on va plus surveiller ses vrais Norris-Verstappen, mais écoutez, Piastri est toujours là, il reste à 24 points.

S’il a envie de nous sortir le final de sa vie, pourquoi pas ?

Mais pourquoi, évidemment, on sera aux aguets ?

Il y a 58 points à répartir.

On se rappelle que la course sprint, c’est 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1. Boum ! Max Verstappen, non ?

Donc, 8 points pour la course sprint, 25 pour la course.

Donc, 58 points au total avec la dernière course à Abu Dhabi.

Et donc forcément, il y a 24 points d’avance.

J’ai envie de dire, la balle est dans le camp de Landon Norris.

Landon Norris, même avec cet abandon, il est encore devant.

Mais le problème, c’est que psychologiquement, Landon Norris, il va se dire, putain, il ne faut absolument pas que j’abandonne.

Parce qu’un abandon et il se retrouve un point derrière le vainqueur du Grand Prix qui serait potentiellement Max Verstappen.

Et c’est ça qui évidemment change la donne sur ce dernier Grand Prix.

Mais encore une fois, 24 points, c’est un matelas quand même très intéressant sur le peu de points qui reste encore à se répartir.

La balle est dans le camp de l’Anglais et on va suivre tout ça.

Je vais revenir sur un dernier point quand même avant de terminer ça.

C’est qu’au Qatar…

On nous impose du coup sur le prochain Grand Prix deux arrêts au stand.

Alors bon, on va aller très vite.

Deux arrêts au stand, on nous l’a déjà imposé en fait par Pirelli à Monaco.

Ça n’a pas fonctionné, ça ne nous a pas offert un spectacle plus intéressant à part qu’ils ont fait des stratégies pour bloquer les voitures parce que c’était impossible de dépasser.

C’est assez triste que Pirelli impose encore des directives comme ça, parce qu’en fait, ça tue la stratégie.

Si les pneus ne tiennent pas plus d’un arrêt, deux arrêts, trois arrêts, en fait, forçons les écuries à faire plus de deux ou trois arrêts.

Mais là, en fait, on force les écuries à faire plusieurs arrêts au stand, à en faire deux obligatoires.

Ce n’est pas ça qui va, artificiellement parlant, ce n’est pas ça qui va dynamiser la course.

Je pense que ça tue justement la course.

Et…

Quand j’ai vu la directive, moi, ça m’a parlé direct.

Et là, ça tombe bien parce qu’il y a l’écurie, il y a le directeur technique de Haas qui vient de gueuler aussi et qui vient de dire justement que ça n’apportait pas d’intérêt, que c’était des courses artificielles.

Je suis assez d’accord, justement, je pense, avec ces analyses.

Globalement, Pierre-Elli, je suis assez déçu, moi, personnellement, du format qu’a proposé Pierre-Elli cette saison.

Et je trouve qu’ils sont en train de colmater les brèches, notamment en imposant des doubles arrêts au stand.

Ce qui tue en fait la stratégie pneumatique qui fait partie intégrante du sport auto.

C’est le nerf de la guerre parce que faire chauffer ses pneus, les amener en température, maintenir un rythme, ne pas trop les dégrader, c’est tout l’enjeu en fait de ces voitures et de ces pilotes à haute vitesse.

Donc voilà, c’est assez préjudiciable.

Mais bon, on va essayer de se régaler quand même au Qatar.

Vous connaissez l’équation.

Lando Norris, premier.

Max Verstappen, deuxième à égalité de points avec Oscar Piastri, 24 points d’écart.

C’est la régalade.

Et ça sera avec Enfin Bon, bien sûr !

El mago

Related Posts

F1 Grand Prix de Singapour 2023 : les enseignements

F1 Grand Prix de Singapour 2023 : les enseignements

Bilan de mi-saison F1 2023

Bilan de mi-saison F1 2023

Billet d’humeur : Grand Prix de Belgique F1 2023

Billet d’humeur : Grand Prix de Belgique F1 2023

F1 Grand Prix de Bakou 2023 : les enseignements

F1 Grand Prix de Bakou 2023 : les enseignements