
Podcast : F1 Grand Prix de Singapour 2025

Sommaire de l’épisode
Victoire surprise de George Russell au grand prix de f1 de Singapour 2025, le britannique aura sécurisée une pôle salvatrice.
Avec cette 2eme victoire, Russell est-il le pilote actuel le plus constant de cette saison ? On en parle.
Mclaren sécurise son championnat du monde mais éclipse cette performance avec les frictions entre ses 2 pilotes.
Norris gratte 3 petits points précieux au prix d’une manoeuvre qui aura fait jazzer son coéquipier, l’écart se resserre avec Piastri et la tension monte, 22 points d’écart désormais !
On attendait pas Verstappen et Red Bull a pareille fête sur un circuit qui normalement ne convenait pas à l’écurie autrichienne, et pourtant il repart solide 2eme.
Leclerc dans le rouge, Hamilton sans frein, et la Scuderia Ferrari aux abois. L’écurie italienne vient-elle de démolir sa dernière cartouche dans une saison à oublier ?
Alonso et Sainz en mode remontada, décidement, l’espagnol est de plus en plus à l’aise avec son Aston Martin.
Introduction
C’est la fête en Autriche et partout, partout en Allemagne, chez Mercedes, car on a eu une victoire éclatante de George Russell.
C’est donc vrai, les évolutions de Mercedes ont payé, on l’a vu à bas coût.
Du bout de l’œil, ce George Russell qui avait déjà un très bon rythme, mais qui évidemment avait accumulé un petit peu de retard avec ses premiers départs sur Max Verstappen.
Il n’était pas en mesure de venir le challenger, mais on voyait qu’en rythme de course, il était bon.
Là, on a eu une domination de George Russell sur ce circuit de Singapour, très très belle, tout en mesure, en simplicité, en performance, la tête froide.
Et on va forcément devoir parler de cette saison de George Russell parce qu’il est en train de passer un cap le Georgie là.
Et n’est-il pas en train d’être, on va le dire, l’homme de la saison, le pilote de la saison ce George Russell ?
Allez, on bascule forcément sur les deux hommes de la saison, parce que c’est sûr qu’on entend parler, mais tous les Grands Prix, c’est le nouveau drama, McLaren évidemment, puisque la saison avance, les deux se tirent la bourre, 22 petits points d’écart seulement après ce Grand Prix, 3 petits points repris par Lando Norris, mais c’est surtout la manœuvre de Lando !
Sur Oscar Piastri évidemment ce tassage était-ce en règle ou pas et ces tensions qui ont suivi le drama par McLaren et puis surtout forcément la performance de Verstappen qu’on n’attendait pas à Singapour.
Et on va décrire aussi le choix un peu de Max qu’il a fait pour ce Grand Prix ce qui l’a conduit un petit peu en fait sur cette deuxième place à la sécuriser mais pas en mesure de venir challenger George Russell on va y venir justement.
Et puis les déboires forcément de Ferrari n’est obligé d’y revenir alors déjà merci merci tout simplement à la production à la réalisation quand même de la F1 qui nous montre tout sauf la remontada d’Alonso vers Lewis Hamilton.
Bref, de toute façon, Ferrari aura vraiment douillé l’ensemble de la saison.
Difficile désormais de trouver des excuses à la Scuderia qui est en train de sombrer.
Vraiment, là, c’était genre la dernière chance.
Sargapo, on attendait les Ferrari revenir un petit peu et là, vraiment, elles sont en train de marquer le pas.
Désormais, elles sont décrochées de ce top 3 et ça subit sévère.
Allez, on va en décortiquer tout ça.
Et c’était qu’enfin bon, bien sûr !
George Russell est-il le meilleur pilote de cette saison de f1 2025 ?
On commence tout de suite par Georgie, mon Georgie !
Ah là là là là, il est sorti en sueur.
Les mecs, Singapour, ça devient de plus en plus violent.
C’est-à-dire que là, on a accordé quand même au pilote le droit de mettre des combinaisons réfrigérantes à la carte, bien sûr, parce que ça pèse quand même et on sait que chaque gramme compte en Formule 1.
Eh oui, le poids, forcément, tu rajoutes un kilo, tu perds un dixième et forcément, tu l’as vu en piste, un dixième. Actuellement, c’est que dalle !
En tout cas, Georgie, il est sorti en sueur.
Il a perdu vraiment 6 kilos pendant le Grand Prix.
Et là, pour le coup, je ne fais pas mon Marseillais. Il a vraiment perdu ces 5 kilos que je te dis. Il a même perdu 15. Si je te dis qu’il en perd 15, il en perd 15.
Et là, vraiment, il en a perdu beaucoup en sueur.
Très éprouvant, ce Grand Prix de Singapour, qui l’a mené de long en large. Et puis, c’était improbable.
On sait que la Mercedes peut délivrer des qualifications plutôt intéressantes.
Mais on l’a rarement vu à ce niveau de maîtrise.
George Russell, qualification course en tout cas de cette Mercedes.
Parce que George Russell, lui, on l’a vu ce niveau de maîtrise toute la saison. Mais on y vient.
George Russell qui va nous sortir une qualif XXL.
Et qui va coller un dixième à Verstappen.
Alors Verstappen, il pourra dire qu’il a été gêné un peu…
Par la rentrée Norris, je ne suis pas sûr qu’il aurait été chercher la pôle.
Mais bon, soit dit en passant, George Russell qui vient sécuriser cette place.
Et après, il n’a jamais été mis en danger par Max Verstappen.
La Mercedes et George Russell qui auront montré un rythme et puis une intelligence de course.
On a senti beaucoup de maîtrise dans le pilotage de George Russell.
On se rappelle qu’avant il y avait un peu de nervosité, mais quand il part devant, George Russell, il a toujours quand même cette froideur et cette efficacité quand il est en tête.
Et là, on l’a vu encore une fois, il est en tête.
Et il est venu mettre petit à petit du rythme, pousser un petit peu, creuser cet écart avec Max Verstappen, tout en maîtrise.
Et puis il est rentré au stand bien après Max Verstappen, ressorti devant avec des pneus du coup plus frais.
Et puis il va maîtriser ce rythme encore une fois sur les pneus durs pour ramener du coup cette victoire où il n’a jamais été inquiété.
Alors c’est vrai qu’il n’y a pas eu de voiture de sécurité.
Donc je vous le dis encore, oui, on s’est doucement un peu endormi par moments quand même sur ce Grand Prix de Singapour qui a été un poil plus frémissant parce que bon, il y a eu de la friction, il y a eu quelques dépassements à droite à gauche, mais enfin, c’était pas folichon.
On en revient encore une fois au même, mais là, on est bloqué, ça fait le troisième Grand Prix qu’on est malheureusement bloqué par Pierre-Elye.
Pierre-Elye qui a donné des gammes de pneus beaucoup trop dures.
Forcément, il n’y a pas de dégradation pneumatique, ce qui fait que tout le monde va sur un arrêt.
Que globalement, en plus, il y a une gamme de pneus qui devient complètement inutile, c’est-à-dire la gamme tendre.
Du coup, tout le monde va sur la gamme la plus dure pour aller jusqu’au bout sur ce train.
Et donc voilà, ça donne malheureusement des Grands Prix où tout le monde choisit la même stratégie.
Et quand c’est comme ça, il n’y a pas beaucoup de possibilités, surtout sur un circuit comme Singapour où c’est très, très compliqué de dépasser.
Mais là, on va ouvrir le chapitre quand même : George Russell.
Qui nous fait une saison XXL. On peut le dire.
En tout cas, pour moi, c’est mon avis.
George Russell, pour moi, est pour l’instant le meilleur pilote de la saison.
En tout cas, aux avant-postes, évidemment.
Rares, rares sont les week-ends sans pour George Russell.
De mémoire, honnêtement, je vois Miami.
À Miami, il est un peu derrière Kimi Antonelli et il dit : « J’ai pas de sensation, je me sens pas bien dans la voiture », etc.
Au final, il arrive quand même à décrocher une super place, je crois qu’il finit juste derrière Kimi Antonelli, mais sur la course, pas sur le format sprint.
Mais en tout cas, sur la course, ou même devant, je crois, tout juste, mais il est pas satisfait de son week-end.
Aucune erreur : quand est-ce que George Russell a fait une erreur dans la saison ? Je m’en souviens pas.
Il maximise tout avec la voiture qu’il a, parce qu’il a quand même une Mercedes.
Ce n’est pas la meilleure voiture du plateau, on l’a vu.
En tout cas, pas sur l’ensemble de la saison.
Surtout, il y a eu beaucoup de points d’interrogation chez Mercedes.
On n’est pas capable de comprendre pourquoi ce week-end, on a remporté ce Grand Prix.
Honnêtement, je n’ai pas plus d’explications.
On sait que la Mercedes souffre avec les hautes températures.
Il n’y a aucun moment où je pensais que la Mercedes allait être aux avant-postes et aussi à l’aise.
Et pourtant, elle l’a été.
C’est un peu un point d’interrogation.
Remarque, je n’attendais pas non plus que la Red Bull le soit.
C’est aussi peut-être encore une explication à tirer près des pneumatiques.
Peut-être que la gamme de pneus est tellement résistante que finalement, c’est…
Ces degrés de température ont moins impacté la dégradation pneumatique, à tel point que maintenant, ce n’est plus un problème pour ces deux écuries qui en ont souffert, Red Bull et Mercedes, sous les fortes chaleurs.
En tout cas, George Russell, franchement, à part le week-end à Miami, il ne nous fait que des performances haut de gamme.
Et des performances XXL.
Cette saison, il est quatrième.
Il est à une trentaine de points, je crois, de Verstappen.
Je n’ai pas le compte exact, mais c’est quelque chose comme ça.
C’est sa deuxième victoire déjà de la saison et il est impeccable.
Il est impeccable.
Aucune erreur.
Alors on aurait pu dire : là, vous me direz, challenger…
Déjà, les McLaren, les pilotes McLaren, on l’a vu, ils ont fait quelques erreurs.
On a vu Piastri, il avait été plutôt bon jusqu’à cette erreur à Bakou, évidemment, qui vient un peu gâcher cette saison.
Norris, on l’a vu, il a fait pas mal de petites erreurs.
Max Verstappen, je suis désolé, on est obligé de se souvenir du craquage quand même en Espagne, qui va lui coûter cher.
Donc il y a un mec qui sort du lot cette saison, pour l’instant.
À ce stade de la saison, en tout cas, c’est George Russell, qui est pour moi le meilleur pilote de la saison pour l’instant.
2025, c’est pas le mec qui est champion du monde à la fin qui est forcément le meilleur pilote, c’est celui qui délivre les meilleures performances week-end après week-end.
Qui montre une constance, une intelligence de course, et il a passé un cap, là, George Russell, tout simplement.
Il était déjà en train de challenger Lewis Hamilton, mais il y avait ces petites erreurs à gauche à droite qu’il avait déjà gommées l’année dernière, hein.
Il avait déjà fait une saison très, très, très solide l’année dernière.
Et le fait de faire partir Lewis Hamilton, c’était un peu le dernier piston qui a lâché la bête.
Et là, il est en mode XXL, *Master of Masters*.
Il est prêt à en découdre.
Et on est presque déçu que George Russell n’ait pas la voiture, en fait, pour venir se batailler aux avant-postes tous les week-ends.
Parce que je pense que ça aurait été ultra, ultra plaisant de le voir jouer tout simplement le titre constructeur et le titre pilote, en fait, avec les autres, quoi.
En tout cas, Mercedes est venu balafrer Ferrari en plein sur le visage.
Ils leur ont collé 25 points, et je crois que Kimi Antonelli a fini quatrième.
Donc là, ils leur ont fait très mal.
Ils sont venus leur faire très mal.
Et derrière, forcément, avec tous ces points pris, Ferrari se retrouve à plus d’une trentaine de points maintenant de Mercedes.
Et regarde dans le rétroviseur : Red Bull qui revient à grand pas.
Enfin, Red Bull… Max Verstappen qui revient à grand pas, parce que l’autre Red Bull, elle est toujours pas là.
Norris, le passage en force qui éclipse la performance constructeur
Alors forcément, on est obligé de parler du drama. Drama !
Forcément, mais de toute façon, c’est le cœur de la saison.
Qu’est-ce qui se passe ? Ça joue les gentils chez McLaren et on essaye toujours un peu de lisser tout ça.
On l’a vu là, à Monza, ça demande des consignes quand on a loupé un petit peu l’arrêt au stand. Alors pourquoi pas ?
McLaren a choisi cet angle pour gérer toute sa saison, on l’a dit.
Pour moi, ce qui conditionne cette approche-là, c’est le spectre du passé, de ce qui s’est passé chez Mercedes, qui a marqué tout le paddock.
Cette rivalité entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg, la saison où ils se sont affrontés au championnat du monde pilote, qui a créé une ambiance nauséabonde.
On le sait dans les garages, à tel point que c’était vraiment invivable, et que Toto Wolff a très mal vécu d’ailleurs cette saison-là.
Et on le sait, après, derrière, Rosberg s’est retiré, et on a vu Bottas arriver, et direct, il y a eu un rôle de numéro 2, numéro 1.
Vraiment, on a choisi une approche complètement différente.
Et c’est quelque chose qu’on n’a pas trop subi avec l’arrivée de George Russell chez Mercedes, au passage, quand il y avait les Wissamilton.
Parce qu’évidemment, la voiture n’était pas en train de jouer le titre de championnat du monde.
Quand on joue le championnat du monde et qu’on a deux mecs qui sont d’un niveau à peu près équivalent comme on l’a cette année, on marche sur un fil.
Et qu’est-ce qui s’est passé ?
Départ de ce Grand Prix, Lando Norris, qui s’est qualifié cinquième, encore une fois un peu en retrait sur le mode qualif.
Et malheureusement, il traîne vraiment ce boulet toute l’année.
Et c’est pour ça qu’il sort les rameurs, parce que, encore une fois, quand il est en format course, je trouve qu’il a ce petit curseur, il a ce petit truc en plus.
Et là, il va faire un bon départ.
Heureusement pour lui, parce qu’on a un Gensapour, et c’était un élément clé pour lui de se débarrasser de Kimi Antonelli, 4e sur la grille.
Il va venir le dépasser.
Et là, il va venir faire un intérieur sur Oscar Piastri.
Et il va légèrement toucher Verstappen, qui va le déporter sur Oscar Piastri et va le forcer à donner un petit coup de roue.
À Oscar Piastri, ce n’est pas de sa faute.
Oscar Piastri va subir ce coup de roue et va frôler le mur, à deux doigts de se prendre le mur.
Et Lando Norris va le passer.
Alors, évidemment, d’un point de vue Oscar Piastri, il a l’impression que c’est les autotamponneuses et que c’est n’importe quoi.
Et derrière, évidemment, ces scandales, lui, il l’a très, très mauvaise.
Il considère qu’évidemment, son coéquipier l’a poussé pour repasser et qu’il n’est pas du tout d’accord avec cette décision.
Oscar Piastri va plusieurs fois le notifier à son équipe, qui, elle, va lui dire : « Écoute, on va regarder ça tranquillement, tu vas voir. »
De toute façon, Lando Norris, il a esquivé Verstappen et voilà, mais il a…
La position est très délicate, évidemment, parce que la tension, elle monte.
On s’approche, il reste 6 Grands Prix.
Il y a 22 points d’écart maintenant, puisque Lando Norris va finir 3e de ce Grand Prix, Oscar Piastri 4e.
Il y a très peu d’écart entre les deux, et chaque point compte.
Rendez-vous compte, pour 6 courses, là, les 22 points, c’est très faible en écart, et tout peut encore se perdre.
Oscar Piastri, on l’a senti très tendu, très énervé, très remonté.
Et encore quelques points échappés sur Max Verstappen ce week-end, mais c’est la bonne surprise.
Au-delà de ce drama qui a été géré, honnêtement, Lando Norris, il fait un très bon départ, il fait un intérieur.
Ouais, il esquive Max Verstappen, qui, pour ne pas lui rentrer dedans, il tape un peu.
Et du coup, ça l’envoie, ça le déporte un peu, et il donne un coup de roue à son coéquipier.
Mais pour moi, il n’y a pas de matière à pénaliser, à parler de pénalité ou quoi que ce soit.
C’est un incident de course.
Il joue son pilotage, et j’ai trouvé justement que ça y est.
Est-ce que ce n’est pas le Lando : « Moi, je veux le titre. Je suis derrière, je n’ai rien à perdre. »
J’ai bouffé mes 25 points parce que j’ai un abandon maintenant.
J’ai le couteau entre les dents, je vais y aller.
Et je pense que c’est con, mais ça l’a peut-être libéré, en fait, cet abandon.
Et maintenant, il va passer en mode combattant.
Mon gars, si tu veux récupérer tes 25-30 points sur Oscar Piastri, il faut donner, il faut y aller.
Et c’est comme ça qu’on gagne un championnat du monde.
C’est en grattant ses trois petits points, en poussant au forceps, en s’imposant dans des manœuvres comme ça.
Des manœuvres qui sont limite, mais qui sont bonnes quand même.
Et voilà, c’est trois points de repris pour Lando Norris, mais trois points aussi perdus sur la surprise Max Verstappen.
La surprise, pourquoi ? Parce que honnêtement, on ne l’attendait pas.
Singapour, grosse chaleur, circuit urbain à faible, plutôt faible vitesse, moyenne faible vitesse.
Et derrière, la Red Bull de Max Verstappen qui vient chercher cette deuxième place en qualification improbable.
Improbable de le voir aussi haut, honnêtement.
Moi, je m’attendais à le voir en 4, 5, un truc comme ça, mais deuxième, non.
Et puis surtout, là, il y a eu de l’intelligence de course.
Mine de rien, sur la grille, tout le monde va choisir de partir en médium, à peu près, en tout cas sur le top 5, 6.
Et Max Verstappen va faire le choix de partir en soft.
Et c’est déjà un mindset hyper intelligent, parce qu’à Singapour, on avait vraiment, et ça, c’était un peu hyper embêtant, mais c’est un circuit urbain où vraiment c’est très poussiéreux en dehors de la trajectoire de piste.
Et il s’avère que la trajectoire de piste, elle est sur les nombres impairs sur la grille.
Donc logiquement, si tu te qualifies premier, troisième, cinquième, septième, neuvième, tu es avantagé par rapport à ceux qui sont deuxième, quatrième, sixième, huitième, etc.
Parce que la piste, en fait, elle n’est pas du tout gommée.
Et tu vas énormément patiner au départ.
Et honnêtement, tous ceux qui sont partis en médium à gauche, donc sur les nombres paires, ils ont galéré, et la plupart ont perdu des places.
Et Max Verstappen, très intelligemment, en tout cas avec son équipe Red Bull, va décider de partir en soft.
Dans le but de se dire : « J’ai plus de chances de réussir mon départ, puisque les autres sont en médium. »
Par contre, je vais en chier un peu plus sur le premier relais, parce qu’il faut que j’étire mon premier relais avec ces softs-là.
Ça va être plus dur, puisque les autres seront en médium.
Et puis, si je fais un très bon départ, j’ai peut-être une chance de passer George Russell et de gagner ce Grand Prix.
Puisqu’en Singapour, il n’y a quand même pas beaucoup de possibilités de dépassement.
Il ne va pas pouvoir dépasser George Russell, mais je pense que ses softs lui ont permis de garder cette deuxième place.
Parce que sinon, à gauche, on l’a dit, ce n’était pas assez gommé pour prendre un très bon départ.
En médium, j’aurais aimé voir ce que ça donne, parce qu’il aurait pu se faire dépasser.
Et une fois qu’il s’est passé ce choix-là, une fois qu’il est en deuxième place, c’est un peu cuit pour lui quand même.
Parce que, mine de rien, devant lui, il a George Russell qui est en médium.
Il ne peut pas trop pousser plus que ça sur les softs.
Il n’a pas les moyens de dépasser George Russell.
Et donc, il va devoir la jouer un petit peu à l’économie.
S’il veut allonger son relais et essayer de matcher les médiums qui sont derrière, il va un peu bouchonner Lando Norris.
Il va devoir rentrer quand même un peu plus tôt.
Et derrière, il va subir son deuxième relais sur les durs.
Fort heureusement, encore pour lui, je le dis, c’est que c’est un circuit où c’est quasiment impossible de dépasser.
Et même avec les 3, 4, 5 dixièmes moins vite, à peu près, que Lando Norris et Oscar Piastri sur son relais en dur avec des gommes un peu plus usées, il n’y a pas de possibilité de dépassement.
Donc, je pense que sur ce circuit, Max Verstappen et Red Bull ont maximisé la place de Max Verstappen.
En tout cas, la deuxième place sur la grille, il n’y avait rien d’autre à aller chercher.
Et puis, c’est trois petits points de repris.
Trois petits points, en même temps, sur un circuit qui ne lui convenait pas, c’est quand même super comme résultat.
Mais en même temps, on l’a dit, il revient à 63 points.
Il reste 6 Grands Prix avec les courses au sprint.
Il faut en reprendre à peu près une dizaine de points par Grand Prix.
Moi, je n’y crois toujours pas.
Surtout qu’on va arriver sur des circuits beaucoup plus ouverts.
En dehors du Brésil, pour moi, c’est capout.
Je reste sur mon pourcentage, mon 1%, je suis désolé, à moins de deux accrochages des McLaren.
Mais ça, encore une fois, je n’y crois pas.
La Scuderia Ferrari : un concept et une saison râtée ?
Bon allez, c’est bon, on a été gentil, on a lancé des fleurs à essayer de trouver des excuses.
Ça suffit, Ferrari !
Et bien voilà, je pense qu’on peut définitivement tirer un trait.
Pourquoi ? Parce que Singapour, c’était un peu honnêtement la dernière cartouche pour Ferrari pour essayer de gratter ne serait-ce qu’une victoire cette saison.
On rappelle que la Scuderia n’a pas remporté un seul Grand Prix de cette saison.
On l’a dit, George Russell, il a eu deux victoires.
Le reste, c’est Max, Lando, Oscar et c’est terminado.
Il n’y a plus rien, les miettes pour le reste.
Donc, on a au Grand-Dame une deuxième place grand maximum pour la Scuderia qui, on l’a dit, a perdu récemment la deuxième place constructeur.
Donc qui est troisième désormais, qui regarde dans le rétro.
Parce qu’à dizaines de points maintenant, il y a Red Bull.
Enfin, il y a Max en fait, ils sont deux contre Max puisque Red Bull a choisi d’hypothéquer le deuxième baquet.
Toujours est-il que Ferrari subit et il y a toujours un problème.
Alors je trouve qu’au-delà de la performance, là, ce week-end, il y a vraiment des gros problèmes en général d’optimisation de week-end sur la voiture.
Il y a toujours un problème parce que la voiture, en fait, elle n’est pas conduisible.
Et puis il y a toujours un souci.
Alors Charles Leclerc, c’est le fait que la voiture ne soit pas conduisible.
Il lançait sur un bon tour et en fait, il dévante complètement dans les derniers virages qu’il emmène pour aller chercher son tour de qualif.
Et du coup, il perd un temps fou.
Il est à deux doigts de dérober la voiture.
Il perd 3, 4 dixièmes dans la manœuvre.
Forcément, au lieu de faire un top 3, il se retrouve englué en septième place sur la grille.
Donc derrière, il n’y a plus rien à tirer sur un circuit comme Singapour.
Et puis, après, le rythme n’était pas fou de la Ferrari.
Ferrari a fait le choix, on l’a vu après, en plus de se dire : « Du coup, comme on part de derrière, on va lancer. »
Ils l’ont déjà fait en plus dans la saison.
On va partir avec un peu moins d’essence.
Résultat, il n’y a pas de voiture de sécurité.
S’il y avait eu une voiture de sécurité, ça aurait payé de partir avec un peu moins d’essence puisqu’on en aurait économisé sur le moment où la voiture de sécurité serait revenue.
Manque de bol, il n’y a pas de voiture de sécurité à Singapour cette année.
Qu’est-ce qui se passe ? Ils sont en manque d’essence, donc ils sont obligés de faire du lift and coast.
Lift and coast, ça veut dire relâche un peu la pédale, puis réaccélère.
Voilà, donc on freine plus tôt et on réaccélère tout en douceur.
Tout ça pour évidemment économiser de l’essence.
Mais évidemment, au temps au tour, ça pâtit.
Donc on perd pas mal de temps à faire ça.
Donc terminé en lift and coast, Charles Leclerc va se faire déposer en plus par Antonelli.
Et Hamilton qui perd ses freins, mais bon voilà, enfin…
Je veux dire, au-delà de la performance de la voiture, il y a plein de problèmes.
On tente des choses.
En même temps, il y a des pièces qui cassent, il y a des choses qui ne vont pas.
Ce n’est pas du tout optimisé.
Je pense qu’il y a vraiment un problème d’optimisation.
On l’a dit, il y a vraiment une phase où la Ferrari n’était pas très bonne.
C’était plutôt une voiture moyennement bien.
Mais la Ferrari arrivait à optimiser.
C’était post-début de saison, on va dire, où la Ferrari a commencé un petit peu à accumuler des points dans cette fin de première partie de saison, avec ses 25 points un petit peu par week-end.
Sans être transcendant, mais là, on n’est plus du tout là-dedans.
Et malheureusement, quand on n’est plus là-dedans, on commence à subir.
On est obligé de revoir et de mettre en lumière les problèmes de la Scuderia.
Qui sont que la voiture, elle n’est pas performante du tout cette année.
Et il s’avère que si la Scuderia finit 4ème du championnat, sachant que Red Bull ne joue qu’avec qu’une seule voiture, c’est dramatique.
C’est une saison complètement ratée pour le coup.
Et surtout sans victoire.
Et là, les espoirs que la Scuderia puisse avoir une victoire en fin de saison, là, je n’y crois pas trop.
Alors, on revient sur Lewis Hamilton qui a perdu ses freins.
On se demande, les commissaires font complètement craquer quand ils font ça.
Lorsque Lewis Hamilton perd ses freins à deux tours du Grand Prix, il reste 45 secondes.
Il va couper littéralement une partie des virages, évidemment, parce qu’en fait, il roule sans frein.
Ce qui est interdit, dangereux pour lui, pour les autres.
On est en Formule 1, on le rappelle.
On est à 200 km/heure, 300 km/heure, il n’y a pas de souci.
Le mec, il roule sans frein.
Donc, un danger public.
On ne met pas de drapeau noir et blanc pour Lewis Hamilton.
On ne lui dit pas de s’arrêter, on ne le disqualifie pas.
Non, il termine sa course avec 7 dixièmes d’avance sur Fernando Alonso.
Je vous invite à écouter la radio de Fernando qui pète un câble de manière totalement légitime.
Pourquoi Ferrari a un passe-droit ?
Parce que c’est Ferrari et parce que c’est Lewis Hamilton, lui, il a le droit de faire deux tours sans frein.
Il n’y a plus de frein sur la voiture, la voiture, elle s’arrête, on la force à s’arrêter.
Et lui, il est disqualifié et tu lui colles une pénalité s’il continue.
Je veux dire, les règles de sécurité, c’est pour tout le monde et c’est pareil.
Et là, c’est encore un scandale des commissaires qui ne font pas correctement leur travail.
Bon, ça, c’est l’apothéose de la Ferrari.
Mais malheureusement, la conclusion de cette saison, c’est qu’on le savait.
L’année dernière, Ferrari avait fini deuxième du championnat, avait lutté, lutté, failli avoir du coup ce titre de championnat du monde.
Il n’avait pas réussi à avoir le championnat du monde constructeur avec cette montée en puissance de McLaren.
Mais avait fait une superbe saison quand même pour finir deuxième du championnat.
Et puis, il avait dit Fred Vasseur : « On change de concept parce qu’on sent qu’on plafonne sur ce concept. »
Et : « Je ne suis pas sûr qu’on puisse avoir un potentiel supplémentaire sur cette Ferrari. »
Parce que le but, c’est évidemment de viser le titre constructeur.
Je pense que c’est raté.
C’est une saison ratée, c’est un concept raté pour la Ferrari cette saison.
Et malheureusement, les six derniers Grands Prix risquent d’être très, très durs.
Allez, on va tabler sur un miracle et puis la victoire surprise quelque part.
Mais sinon, il n’y aura rien à en tirer, ni pour l’un ni pour l’autre.
Pour l’instant, pour cette saison, il va falloir attendre 2026.
Serrer les fesses, mais alors très, très fort.
Conclusion
Et on y va, c’est notre distribution.
Bon point, mauvais point, bon point, mauvais point.
Allez, bon point, forcément, Fernando Alonso, l’événement.
Il nous a fait une course encore solide, l’Espagnol, très présent.
Depuis que la Aston Martin, elle marche mieux et aussi qu’il est un peu plus chanceux.
Je dis un peu plus chanceux, le mec a passé 10 secondes au stand parce qu’il a eu un problème sur sa roue.
Ça ne l’a pas empêché de finir septième.
Mais voilà, encore une course très solide de l’Espagnol.
On l’a dit, depuis qu’il a un peu moins de pépins avec l’Aston Martin.
Un peu mieux.
C’est souvent, on le dit, quand la voiture a un peu mieux, c’est là où le meilleur des deux pilotes creuse un écart plus significatif.
Voilà, là, Stroll, il a un peu disparu des radars, c’est fini.
Et on ne voit plus que Fernando Alonso qui va à la chasse aux points.
Et c’est l’Espagnol qui est encore en grande, grande forme.
Là, ça y est, depuis que la Aston Martin revient aux avant-postes.
Et puis Albon aura subi, malheureusement.
Et puis Carlos Sainz qui nous a fait un retour, le comeback, pour aller chercher ce dixième point.
On ne l’a pas vu, ça aussi.
Donc la réalisation qui aurait été, on peut le dire, pourrie à Singapour.
C’est-à-dire qu’on nous a montré une course qui était chiante à mourir.
En fait, il y a des dépassements, il y a des choses quand même à tirer.
Il y a des choses plus intéressantes.
Et donc la remontée, par exemple, de Carlos Sainz, qui est remonté jusqu’à la 10ème place.
Alors qu’il était 17ème ou 18ème.
Et qu’il était en soft et qu’il a dû dépasser tout le monde.
Ça aurait été plus intéressant que faire des gros plans sur Oscar Piastri qui claque une 37-3.
Et qu’on sait qu’il ne va jamais dépasser Lando Norris devant lui.
Qu’il ne va jamais dépasser Max Verstappen devant lui.
Bref, des petits soucis quand même sur ce Grand Prix.
Donc voilà, en tout cas, prochain Grand Prix aux États-Unis.
Bon, là, clairement, on va quand même beaucoup plus attendre les McLaren.
Globalement, là, on a les États-Unis, Mexico, Las Vegas, le Qatar.
Tout ça, quand même, ça va être un peu plus bon pour McLaren.
Il n’y a que le Brésil où il peut se passer n’importe quoi.
L’un des plus beaux circuits de la saison, pour moi, avec l’Autriche, le Brésil, c’est un kiff absolu.
Qui viendra du coup en début novembre.
Donc là, prochain Grand Prix aux États-Unis à Austin, le 19 octobre.
Et le championnat est lancé : 22 points d’écart seulement entre les deux pilotes McLaren.
On le sait, vous avez vu comme ils sont sur un fil, McLaren avec leurs deux pilotes.
Là, ils sont sur un fil, ils sont là.
Il ne faut pas faire de mal à Oscar.
Oh là là, il ne faut pas froisser non plus, Lando.
Oh là là, il ne faut pas froisser Oscar.
Ils sont sur un fil parce qu’ils sentent que c’est tendu, de chez tendu.
Et ça va le devenir de plus en plus avec un Max qui reste toujours une petite menace.
Avec ses 63 points de retard sur Oscar Piastri.
Place à l’action et c’est évidemment avec enfin bon, bien sûr !