Podcast : F1 Grand Prix du Brésil 2025

Podcast : F1 Grand Prix du Brésil 2025

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Podcast : F1 Grand Prix du Brésil 2025
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A nouveau un week-end parfait pour Lando Norris qui creuse l’écart avec son coéquipier et éloigne la menace Verstappen.

Oscar Piastri commet 2 erreurs et repart du Brésil avec 24 points de retard désormais sur son coéquipier, rien ne va plus pour l’australien.

Verstappen auteur d’un dimanche de remontada exceptionnel, mais insuffisant. Comment la Red Bull a-t-elle retrouvée des couleurs ?

La Scuderia Ferrari prend une claque ce week-end dans la bataille pour la 2ème place, Hamilton toujours plus dans le dur.

Le milieu de peloton n’aura jamais été aussi serré, seulement 20 points séparent désormais la 6ème de la 9ème place, qui va l’emporter ?

A 3 grand prix de la fin, Lando Norris mène la danse avec désormais 24 points sur Oscar Piastri et 49 sur Max Verstappen. Las Vegas sera déterminant dans la course au titre !

Transcription complète de l’audio

Introduction

Allez, grand prix du Brésil donc ce week-end et on a eu tout simplement un bis repetita Max Verstappen 2024 qui est revenu en Max Verstappen 2025 du Brésil.

Alors c’est sûr qu’on n’a pas eu le même résultat à l’exactitude.

Max n’est pas arrivé premier mais quelle remontée encore de folie ce dimanche.

Encore un week-end magnifique à Sao Paulo.

Ce grand prix, il délivre forcément ce qu’on veut.

C’est un circuit où on peut dépasser.

C’est un beau circuit.

C’est un circuit où il se passe des choses.

Et forcément, on obtient les résultats qu’on veut, c’est-à-dire du spectacle.

Pour revenir dans l’exactitude de ce week-end, on est forcément obligé de revenir d’abord sur la performance d’Oscar Piastri.

C’est un problème encore en course sprint.

Encore un peu… cran derrière Landon Norris et puis qui va faire une erreur dramatique pour lui pour le championnat dans la continuité de ce qu’il fait et puis nouvelle erreur en plus en course normale et là bon bah ça fait deux erreurs et l’addition elle commence à être salée on va en parler.

Landon Norris impeccable lui s’envole difficile de contester maintenant le statut qu’il va avoir de favori pour ce championnat du monde.

Derrière, on reviendra sur la remontada de Max.

Ce week-end improbable de Max Verstappen qui vient se qualifier 16e.

Il est nulle part.

En retrait, on l’a vu sur la course au sprint, il va tenter des réglages qui ne vont pas du tout fonctionner.

Puis il va nous offrir la remontada du siècle pour s’offrir cette troisième place.

On va venir dans les détails de le pourquoi, du comment, comment ça marche cette remontée.

C’est quelque chose qu’on commence à revoir.

C’est la troisième fois qu’on voit cette stratégie quand même mise en place une fois par Lewis, deux fois pour Max, et à chaque fois, ça marche !

Et puis, on va revenir forcément sur le peloton derrière.

Parce qu’on a vu évidemment d’abord les déboires de Ferrari avec Mercedes qui est venu marquer des gros points.

Est-ce que le championnat constructeur sur la deuxième place ne commence pas à être dramatiquement mis en cause maintenant chez Ferrari ?

Ça va être très compliqué là parce que la Ferrari a pris une gifle par Mercedes ce week-end malheureusement.

On va revenir dans les détails parce que ce n’est pas forcément que de leur faute.

Mais bon, le résultat… qui fait que c’est très compliqué maintenant pour la fin de saison.

Et puis évidemment, sur un petit peu le milieu de peloton, ce qui s’est fait avec Oliver Biermann encore là, et puis les Racing Bulls qui marquent des gros points.

Le détail de ce Grand Prix du Brésil, c’était qu’enfin bon, bien sûr !

Oscar Piastri à la dérive, Norris intouchable

Et on est obligé d’attaquer avec le cas Oscar Piastri qui s’émiette littéralement dans nos mains.

Quelle deuxième partie de saison d’Oscar Piastri compliqué.

C’est incroyable.

On a vraiment vécu une première partie de saison où il était très serein.

On l’a senti tout en gestion, presque le panache du pilote qui avait déjà été champion, qui était de ton maîtrise.

Et cette deuxième partie de saison, c’est un peu l’effondrement.

Là, l’Australien est en train de s’émietter et fait quelques erreurs par-ci, par-là, qui lui coûtent très cher.

Alors, des grossières, là, il a commencé à réduire un peu le scope.

Il y a moins d’erreurs, mais ça a été encore un week-end très compliqué où, malheureusement, il laisse beaucoup de points à son coéquipier et l’écart commence à être très grand avec Landon Norris.

On va revenir sur ce week-end.

Alors d’abord, on va attaquer la course sprint où Oscar Piastri va venir se qualifier 3e.

Donc Landon Norris 1er, très solidement 1er.

Déjà, Oscar Piastri se retrouve dans un rythme tout le week-end où il est à peu près à 2, 3 dixièmes de Landon Norris sur un circuit comme São Paulo qui est assez court.

Deux, trois dixièmes, on va forcément avoir une ou deux concurrents qui vont venir se glisser par-ci, par-là.

Malheureusement, ça crée déjà un écart entre lui et son coéquipier pour venir l’attaquer.

Sur la grille, sur la course sprint, on va avoir un curieux Anthony Lee qui va venir se placer en deuxième place.

Anthony Lee qui a un peu de retour depuis 4-5 courses, qui a réussi à retrouver les réglages de sa Mercedes.

Et puis Oscar Piastri donc troisième sur la grille et sur la course sprint au Brésil.

On avait eu des intentions de pluie.

On surveillait la pluie très attentivement.

Elle n’est pas réellement venue ce week-end.

Elle est venue en amont de ce week-end, mais pas pendant le week-end.

Ce qui fait que pendant la course au sprint qui a eu lieu le samedi, il y avait des flaques d’eau qui étaient très piégeuses.

Et on a eu une course où c’était une course au sprint au Brésil.

Ça reste quand même assez compliqué de dépasser parce que le format est assez court et on n’a pas cette usure des pneus énorme non plus.

Et Oscar Piastri, placé donc en troisième place, va venir monter beaucoup trop sur un vibreur.

Il va mettre tout simplement les roues total sur le vibreur alors que la piste est encore un peu trempée, en tout cas sur les vibreurs, et ça va directement le punir et l’envoyer dans le mur.

Éliminé donc pour Oscar Piastri, Lando Norris remporte la course sprint.

Et déjà, le week-end commence et Oscar Piastri prend 8 points dans la face.

Il passe de 1 point d’écart avec Lando Norris à 9 points.

Et ça fait déjà un peu mal pour la suite.

Relance donc quand même après pour la course normale.

Et là, déjà, encore une fois, c’est toujours la même chose.

On a un format qui se répète.

Encore une fois, Oscar Piastri est environ à 2-3 dixièmes de son coéquipier.

Et donc sur la grille, il va se qualifier quatrième.

Quand Lando Norris, encore une fois très solide, va se qualifier premier.

Et entre les deux, on va avoir encore Kimi Antonelli et puis un Charles Leclerc.

Problème donc encore pour Oscar Piastri : il y a deux concurrents entre lui et Lando Norris pour venir faire quelque chose.

Oscar Piastri qui va prendre un départ plutôt correct.

Après, on va avoir une petite bataille de début de Grand Prix.

Et puis, cette relance, cette relance sous ces petits *safety cars* où Kimi Antonelli ne fait pas une très très bonne relance.

Et là, du coup, Charles Leclerc tente de l’attaquer à droite et Oscar Piastri tente de se faufiler à gauche dans un trou de souris qui est très compliqué à aller chercher.

Très, très compliqué.

Et là, honnêtement, parce qu’on va encore revenir sur cette distribution de pénalités, mais Kimi Antonelli lui ferme la porte.

Donc, Oscar Piastri, il n’a pas vraiment d’échappatoire.

Cette prise de risque sur ce dépassement, elle est osée, mais elle se fait.

C’est pour ça que les pilotes sont là.

C’est pour tenter des dépassements quand même.

Ce n’est pas un *dive-bomb*, ce n’est pas un dépassement non contrôlé.

Oscar Piastri tente de faire à l’intérieur et Antonelli lui ferme la porte.

Il y a contact entre les deux.

Du coup, Antonelli est projeté sur Leclerc et va venir percuter Leclerc et l’éliminer.

Mais enfin, Oscar Piastri, dans la manœuvre, est considéré coupable.

Et on va lui donner 10 secondes de pénalité.

Ce qui, évidemment, va lui pourrir sa course.

Déjà, forcément, avec ses 10 secondes de pénalité, il ne peut pas prétendre à un podium, tout simplement.

Surtout avec le retour de Max, la menace.

Et il va terminer à une cinquième place.

Et il va encore, du coup, perdre 15 points dans l’affaire.

15 plus 8, 23 plus 1.

Il se retrouve à 24 points de Landon Norris après ce Grand Prix.

On va revenir sur la distribution quand même de cette pénalité.

Piastri prend l’aspiration de Russell, il se décale à gauche.

À ce moment-là, il a déjà vu Leclerc se décaler à droite.

Donc, il sait quand même qu’ils sont trois de front.

Et quand il va sur l’intérieur, il sait déjà que ça va être très compliqué.

Il y a un moment quand même, il se passe un tout petit laps de temps sur la zone de freinage où il voit que ça ne va pas passer.

Quand on voit le *on-board*, où il commence à faire l’intérieur.

Et là, il voit la voiture de Kimi Antonelli réapparaître.

Et là, il doit freiner.

Le problème, c’est qu’il est parti dans sa tête sur un freinage beaucoup trop tard.

Il ne peut plus du tout revenir en arrière.

Et il va complètement bloquer les roues.

Et c’est comme ça qu’il va venir percuter Kimi Antonelli, qui va être projeté sur Charles Leclerc.

Est-ce que la pénalité de 10 secondes est vraiment justifiée ?

Moi, je trouve que c’est un incident de course sur lequel on peut discuter de qui est responsable.

Ça peut être autant Antonelli qu’Oscar Piastri.

C’est sûr que ce n’est pas Charles Leclerc qui a pris très cher dans l’affaire.

Mais 10 secondes, ça me paraît quand même énorme de mettre 10 secondes qu’à Oscar Piastri.

Encore des décisions des commissaires qu’on remettra en cause.

Mais bon, ça, on commence à connaître un petit peu depuis un moment.

Pendant qu’Oscar Piastri s’effrite et perd des points après ce Grand Prix, on a dit 24 points de retard pour Oscar Piastri.

Il est désormais le challenger.

Écoutez, ça avait réveillé Nando Norris.

Peut-être que ça réveillera Oscar Piastri, on ne sait jamais.

Parce que vraiment, les rôles se sont légèrement inversés.

Mais tout simplement, Norris, en fait, maintenant est bon en qualification.

Il a réglé en fait la mire en caliche.

Et quand il part devant, moi, j’ai toujours trouvé qu’il avait été meilleur les dimanches de course.

En tout cas, il était très bon les dimanches de course.

Et le problème, c’est que si Oscar Piastri n’a plus cet avantage sur la grille, c’est compliqué pour lui de venir embêter Norris le dimanche de course.

Et voilà, c’est un constat.

Et c’est un constat qu’on peut faire avec maintenant cet écart qui se creuse.

Et maintenant, désormais, il est vraiment outsider.

S’il va chercher en 3 Grands Prix ses 24 points, il y a une course sprint quand même dans les 3 Grands Prix restants.

Ça sera quand même une grosse perf’, mais il va falloir quand même pas chômer.

Le secret de la remontada de Max Verstappen

On aura parlé du grand prix compliqué, du week-end très compliqué d’Oscar Piastri.

Évidemment, ce n’est pas sans laisser le week-end perfect, perfect week-end de Landon Norris qui aura gagné la course sprint.

Et la course du dimanche, une course de sprint plus compliquée parce qu’il y avait une gestion pneumatique avec le retour des deux Mercedes dans les rétroviseurs.

Mais vraiment, le britannique qui aura été très serein ce week-end et qui aura marqué le pas au niveau des points sur Oscar Piastri et sur Max Verstappen.

Et là, on va revenir sur le week-end de Max Verstappen qui a animé littéralement ce week-end de course, surtout ce dimanche, Max Verstappen.

Max Verstappen, on va expliquer un petit peu l’ensemble de sa performance.

Elle s’explique surtout autour de ce format de week-end et de comment le week-end s’est un peu construit.

On est arrivé à Sao Paulo sur un format de week-end, week-end sprint.

Quand on a un format de week-end sprint, ça veut dire qu’on a une seule séance d’essai libre.

C’est très courant pour faire ces réglages.

D’habitude, on en a trois.

Trois séances de une heure, donc forcément, on a le temps de ne pas faire des réglages, faire des stratégies et tout.

Le format sprint, ça casse complètement ça.

On a une seule séance d’essai libre 1 et globalement, si on s’est planté sur les réglages, on n’a pas réussi à optimiser ces réglages, derrière, on a la qualification de la course sprint et la course sprint avec ces réglages.

Donc, c’est ce qui s’est passé pour Max Verstappen.

Max Verstappen, il s’est qualifié seulement sixième sur la grille.

Il était à plus de trois dixièmes de Landon Norris sur la grille de la course sprint.

On parle bien du samedi.

Et là, déjà, il a compris une chose, le néerlandais.

C’est qu’il n’avait tout simplement pas le rythme par rapport au McLaren avec ces réglages-là.

En tout cas, il n’avait pas la solution.

Ce qui se passe par rapport à cette course, la course va se dérouler.

Il va terminer quatrième, pardon, avec l’erreur d’Oscar Piastri.

Donc, il ramène des points solides à la maison, mais il voit bien que Lando Norris, derrière, est en train de s’éloigner.

Et lui, on le rappelle, Max Verstappen, son but, c’est de faire la remontada.

Donc, il vise la victoire et le titre.

En tout cas, ses espoirs renaissent grâce à ses performances nouvelles, même si elles étaient maigres et qu’il fallait vraiment…

Une constante, c’est le premier week-end un peu quoi que pour lui, parce que dès lors qu’il s’est passé ça, il se dit, de toute façon, pour la course du dimanche, je ne vais pas pouvoir matcher la McLaren avec ces réglages-là.

Si je veux les matcher, il va falloir que je teste des réglages.

Et il va alors tester des réglages.

Le problème, c’est qu’il n’a pas de séance pour les tester, puisqu’il n’y a pas de séance d’essai libre 2 et il n’y a pas de séance d’essai libre.

Avant la qualif de la course du dimanche.

C’est-à-dire que directement après la course au sprint, on a à nouveau des qualifications.

Et du coup, soit on tente des nouveaux réglages à l’aveugle, sans avoir vraiment roulé avec.

Soit on tente autre chose.

Et donc, il va tenter des réglages ultra agressifs.

Et ça va alors complètement capoter.

Max Verstappen va se retrouver en 16ème place sur la grille.

Tsunoda, je crois qu’il va être 19ème ou 20ème.

Donc une cata chez Red Bull.

On a tenté des réglages ultra agressifs et qui n’ont pas fonctionné.

Et là, on se rend compte du coup que chez Red Bull, là, c’est foutu.

16e sur la grille avec Lando premier, avec Oscar Piastri qualifié 4e sur la grille du dimanche.

On va perdre de lourdes points sur les deux premiers du championnat.

Et Max Verstappen, il va faire le choix assez logique de partir des stands et de se dire, écoute, je vais casser mes réglages, je vais changer complètement mes réglages, je vais en profiter puisque de toute façon, quand on casse ces réglages-là, on doit repartir des stands.

Dans ce cas-là, je vais aussi mettre un nouveau moteur et dans ce cas-là, il ne va pas prendre part sur la grille de départ.

Il va donc partir des stands.

En partant des stands, évidemment, il va attendre que tous les concurrents aient passé la ligne, donc il va forcément être dernier.

Il va être dernier avec ses nouveaux réglages.

Et avec ces nouveaux réglages-là, il va trouver la solution Max Verstappen.

Il va passer un bout de temps dans le garage à réfléchir.

Et il va trouver les réglages parfaits.

Ça va nous donner un dimanche de folie.

Une remontée folle à la Max Verstappen 2024.

Mais à la différence que là, il n’y a pas d’événement spécifique telle une voiture de sécurité qui vient l’aider dernière minute et puis la pluie qui viendrait l’aider.

Là, on est dans des conditions secs et donc au maximum du maximum.

Il va tirer ce qu’il peut de mieux.

Et il va venir chercher cette troisième place après une série de dépassements.

Et puis un rythme complètement fou.

Du rythme de Landon Norris, c’est au-dessus.

Or, il n’avait pas ce rythme-là.

Donc vraiment, on voit que sa stratégie, elle paye.

Parce que c’est une stratégie qu’on a déjà vue à deux reprises.

D’abord, on l’a vue en 2024, bien sûr, avec Max Verstappen.

Mais il s’était déjà inspiré, en fait, si vous vous rappelez bien, de Lewis Hamilton en 2021.

Lorsque Lewis Hamilton était en bataille avec Max Verstappen.

Lewis Hamilton avait fait le choix de changer de moteur à l’époque.

Alors, ce n’était pas sur les réglages, mais c’était sur le changement moteur.

Et avec la puissance moteur, il avait fait une remontée de folie en trouvant évidemment les bons réglages.

Et il était parti, je crois, de la 15e place.

Et il avait tout remonté pour venir chercher la victoire, assez largement d’ailleurs.

Parce que le Brésil, c’est un circuit où la puissance moteur a une grosse part, puisque avant le passage de la ligne d’arrivée, on a quand même une grande accélération, et donc on a vraiment une montée en puissance.

Et donc logiquement, on a la place quand même de dépasser ses adversaires.

Et puis on a d’autres possibilités de dépassement dans les virages, quand justement les pneus des concurrents fatiguent un peu.

Donc on a plein de possibilités de dépassement à Sao Paulo quand même.

Ce n’est pas un circuit où il est si difficile de dépasser, ça dépend un petit peu de l’usure des pneus, j’ai envie de dire, et de la puissance moteur.

Et voilà, c’est une stratégie qu’on a déjà vu et qui marche, qui fonctionne.

Et Max Verstappen va nous faire une démonstration.

Mais la démonstration, elle va s’arrêter évidemment à une certaine limite.

Il ne peut pas revenir jusqu’à la première place, on l’a dit, parce qu’il n’y a pas eu d’apparition de pluie, parce qu’il n’y a pas de voiture de sécurité, parce qu’il n’y a pas d’événement spécifique qui va empêcher le leader Landon Norris serein de passer la ligne avec 10 secondes d’avance sur Kimi Antonelli, qui va finalement, lui, Kimi Antonelli, tenir Max Verstappen sur la fin.

Pourquoi ?

Parce que Max Verstappen, il veut partir sur une stratégie à deux arrêts.

Au Grand Prix de Sao Paulo, les pneus médiums étaient les pneus qui fonctionnaient le mieux.

C’était les pneus jaunes, pneus à bande jaune, médium, magnifique pour tout le monde.

En revanche, ce qui ne fonctionnait pas très bien, c’était les pneus durs d’un côté et les pneus softs qui se dégradaient beaucoup.

Alors les pneus durs, ils ne marchaient pas du tout.

Donc personne n’a vraiment voulu les mettre.

Et les pneus tendres, ils se dégradaient assez vite.

Donc, c’était compliqué.

Donc, le but, c’était quand même de garder les médiums et de mettre un minimum ses pneus tendres.

Et donc, Max Verstappen, au début du Grand Prix, va donc partir avec des hards.

Et là, il va choisir, dès la première voiture de sécurité, le premier incident, de chausser des médiums.

Dommage pour lui, évidemment, ces médiums, il va devoir les changer.

Et il va, à cause d’une petite crevaison dans les premiers tours, il va devoir remettre des médiums.

Heureusement, il ne va pas perdre beaucoup de temps parce qu’il va y avoir une voiture de sécurité.

Donc, il va perdre deux places dans l’histoire.

Mais déjà, ce qui est bien pour lui, c’est qu’il s’est débarrassé de ses hards et donc qu’il va pouvoir faire toute sa course avec ses médiums.

Et attention, contrairement à ses concurrents.

Il va le faire avec des médiums neufs.

Pourquoi ?

Parce que, et ça, ça va compter dans sa stratégie pneumatique, parce qu’il va faire les mêmes stratégies pneumatiques que ses adversaires, qui vont faire globalement tous deux arrêts.

Mais la différence, c’est que lui, il va le faire d’abord avec une puissance moteur plus élevée, ce qui va le rendre évidemment plus rapide, mais aussi avec des trains de pneus plus neufs.

On va le voir notamment sur le dernier train de pneus, quand Lando Norris s’élance avec son train de pneus médium.

Il a 9 tours dans les pattes déjà de ces médiums.

Qualification Q3, Q2, Q1.

Or, Max Verstappen, en se faisant éliminer à la première qualification en Q1, il n’a pas fait la qualification en Q2 ni en Q3.

Et donc, il a économisé des trains de pneus.

Et c’est cette économie de trains de pneus qui va payer.

Et voilà, c’est des stratégies qui reviennent, mais c’est un peu le même format.

Donc, économie de trains de pneus, puissance moteur, réglage spécifique.

Là, on a le trio gagnant qui marche très bien à Sao Paulo puisqu’on l’a dit, c’est un circuit moteur qui favorise les moteurs et qui, en plus, sur lequel il est facile de dépasser.

Eh bien, ce trio va payer.

Il va nous faire une remontada qui va s’arrêter donc à cette troisième place.

Et quand il va arriver sur Kimi Antonelli, il ne va pas réussir à le dépasser parce qu’il va arriver en fait sur une usure pneumatique plus élevée tout simplement.

Et on va le voir parce qu’il va commencer à patiner.

Il va arriver à la fin de fin de son train de pneus.

Et là, tu as beau avoir du rythme, malheureusement, il n’aura plus assez de grip pour venir faire vraiment la différence face à Kimi Antonelli, qui lui aussi n’aura pas beaucoup de grip en fin de Grand Prix.

Mais des pneus usés contre des pneus usés, on a moins d’avantages.

Et là, Max Verstappen, il va buter sur Kimi Antonelli.

Ça reste vraiment un Grand Prix superbe pour Max Verstappen.

Seulement, Max Verstappen…

Il l’a reconnu directement dès la qualification.

Il a dit : « Pour moi, le championnat, il est terminé maintenant. Je l’ai perdu là. »

Il l’a perdu en se qualifiant 16e.

Et je suis d’accord parce qu’en effet, en se qualifiant 16e, Max Verstappen, quand bien même il fait la remontada, le problème, c’est que le mec qui est premier, c’est Lando Norris.

Il est en tête du championnat.

Qu’il avait déjà gagné la course sprint et qu’il avait repris déjà des points d’avance sur Max Verstappen.

Qu’il a gagné la course tout court.

Et que du coup, sur l’ensemble de ce week-end, Lando Norris, il a mis 13 points à Max Verstappen.

Ce qui fait que Max Verstappen, maintenant, il est à 49 points.

Et honnêtement, 49 points, 3 Grands Prix, même avec une course sprint.

Donc, il y a 25 points par Grand Prix à prendre.

Donc, 75 plus 8, donc 83.

83 points quand on a 49 points de retard avec un Lando Norris comme ça, c’est mort.

Donc on peut dire que officiellement, je pense que c’est terminé pour Max Verstappen.

On attendra évidemment la réalité, mais à moins d’un cataclysme, c’est fini.

En même temps, il faut rendre à César ce qui est à César.

Il a fait une remontée exceptionnelle, il nous fait une fin de saison exceptionnelle.

On espère qu’elle va continuer.

Mais la marche était très grande.

100 points d’écart, ça aurait été du jamais vu s’il avait fait.

Je pense que malheureusement, après ce week-end, c’est terminé.

La Scuderia ferrari : la gifle à Sao Paulo

C’est bon, on doit revenir sur le week-end de Ferrari, la Scuderia.

La Scuderia qui aura vécu un week-end compliqué et qui voit s’éloigner les espoirs de cette deuxième place.

Un week-end compliqué qui, à la fois pour Charles, est un peu injuste parce que, on l’a dit sur cette course du dimanche, il va se faire percuter injustement.

Malheureusement, il va être tributaire de cet accrochage entre Kimi Anthony et Oscar Piastri.

Il va être éliminé.

De cette course, oui, pourtant, il était un bon prétendant au podium.

Et puis, à côté, à côté, Lewis Hamilton, abonné, absent.

À côté, Lewis Hamilton, abonné, absent, en se qualifiant 13e sur la grille le dimanche.

Et ça, ça commence à ne plus être pardonnable dans cette optique de titre de championnat constructeur de cette deuxième place.

Quand on est en bataille comme ça…

avec Mercedes pour cette deuxième place qui est quand même importante pour la Ferrari, qui est un objectif pour Ferrari au moins pour compenser cette saison pour l’instant sans victoire, on le rappelle.

Elle est importante.

Là, franchement, c’est compliqué de trouver des excuses à Lewis Hamilton qui vit vraiment un week-end de merde, on peut le dire, et une saison vraiment merdique.

D’abord, la course sprint.

Bon, on va revenir sur l’ensemble du week-end.

Sur la course sprint, déjà, les Ferrari qui sont 5e et 7e, limitation de dégâts.

Parce que déjà, l’adversaire numéro 1, les Mercedes, Kimi Antonili et George Russell sont au rendez-vous.

Deuxième et troisième de la course sprint.

Alors, on l’a dit, Oscar Piastri est parti à la faute, mais il était troisième à ce moment-là.

Mais Kimi Antonili a été vraiment l’homme fort de ce week-end chez Mercedes.

Et ça, on sait que George Russell, il répond toujours présent.

Donc si, en plus, Kimi Antonili, il est vraiment là.

Et c’est le cas, il est de retour.

Depuis 4-5 Grand Prix, il commence à retrouver un petit peu ses marques, ses réglages.

Mais alors, s’il est au top comme il l’a été ce week-end, forcément, c’est encore mieux.

Et Mercedes marque de gros points.

Et là, sur ce format, donc, Mercedes va donc terminer deuxième et troisième, cinquième et septième.

Donc, on l’a dit, Ferrari limite la casse.

Mais sur le dimanche de course, ça va être la catastrophe.

Donc, Lewis Hamilton, qui ne pourra pas trouver d’excuses, se qualifie seulement treizième sur la grille.

Et forcément, déjà, c’est hypothéqué.

Je veux dire, 13e au Brésil avec toutes les voitures à dépasser quand on n’a pas fait un changement de moteur parce qu’on n’a pas eu la chance de refaire ses réglages.

Je veux dire, ce n’est pas la même optique que Max Verstappen.

Et lui, il ne va pas prendre le risque de partir au stand, ce qu’il aurait pu faire.

Mais Lewis, il est tellement en perdition.

honnêtement là il est tellement en perdition qu’il n’a même pas la volonté l’esprit de faire ce genre de choix en fait le choix qu’a fait Max Verstappen qui est fort de dire je vais casser mes réglages tant pis je pars des stands mais au moins j’aurai des bons réglages allez je fais un changement moteur il prend des risques les bordels Lewis prend des risques parce que là tu te qualifies 13ème tu veux faire quoi de la 13ème place à la limite là il pouvait gratter

Il pouvait gratter peut-être un top 5, 6.

Allez, il allait finir 5e, 6e, mais au grand max.

Parce qu’en plus, il fallait se défaire de tout ce milieu de plateau qui était hyper resserré.

Donc vraiment, vraiment très compliqué.

Et c’est peut-être l’un des week-ends les plus compliqués pour Lewis Hamilton.

Mais c’est dans la continuité des week-ends qu’il a vécu.

Et celui-là, il fait assez mal quand même à l’anglais.

qui vit un peu une saison de merde, on l’a dit.

In fine, la Scuderia qui va connaître un dimanche catastrophique.

Donc Lewis Hamilton, on l’a dit 13e, qui derrière s’accroche sur un freinage, sur un dépassement complètement loupé.

sur Colapinto.

Pourtant, dans la ligne droite, là où on est lancé, il va se déporter à gauche, il va mal évaluer la distance et il va faire une erreur de rookie, franchement, en venant percuter avec son aileron l’arrière de Colapinto.

Ce qui va, du coup, l’obliger à rentrer au stand, changer, mais il aura des dégâts sur le fond plat.

On l’a dit, parce que le plus dur pour une voiture, ce n’est pas forcément d’avoir des dommages sur l’aileron parce que l’aileron, il peut être changé.

Le problème, c’est que si des parties, des pièces viennent et qu’on roule dessus, on endommage le fond plat et on ne cessera de le répéter.

Mais le fond plat, ce qu’on ne voit pas, la partie non visible des Formule 1, c’est une des parties les plus importantes de la Formule 1.

C’est elle qui conditionne l’aéro et surtout ce qui conditionne le fonctionnement de ces voitures à effet de sol qu’on a actuellement dans la F1 moderne.

Donc, on se retrouve avec un Hamilton out.

On se retrouve avec un Charles Leclerc out.

Et derrière, c’est l’addition.

Kimi Antonelli va solidement, très solidement, valider cette deuxième place.

Kimi Antonelli, superbe grand prix.

George Russell va profiter un petit peu des déboires d’Oscar Piastri pour venir gratter cette quatrième place.

Il va se faire dépasser par Max Verstappen.

Il ne pouvait pas le tenir, mais en tout cas, Kimi Antonelli va tenir.

quatrième place pour Mercedes.

Et là, c’est l’addition.

C’est 43 points pour Mercedes ce week-end contre 6 seulement pour Ferrari.

Pardon, 20, c’est Red Bull.

6 pour Ferrari, c’est une valise.

Qui plus est, évidemment, Red Bull repasse devant Ferrari.

Mais ça, j’ai envie de dire, je vous le dis, Red Bull, ce n’est pas forcément…

L’écurie en constructeur la plus dangereuse puisqu’ils n’ont qu’une seule voiture actuellement qui marque tes points.

Donc, c’est plus simple à battre.

En revanche, Mercedes s’éloigne.

398 points pour Mercedes.

362 seulement pour Ferrari.

Donc, Red Bull, 366.

Ils sont 4 points devant.

Là, ça fait mal.

36 points de retard maintenant.

Il reste trois Grand Prix.

Alors évidemment, on a deux voitures, donc on peut marquer des points sur les deux voitures.

Mais 36 points, ça va être très dur à aller chercher.

Surtout si les Mercedes continuent sur leur lancée.

Et actuellement, le problème, c’est que chez Mercedes, c’est que Kimi Antonelli, il est revenu dans le game depuis cinq Grand Prix.

Et depuis cinq Grand Prix, forcément, les points chez Mercedes, ils augmentent.

La bataille du milieu de peloton et la conclusion

Et on termine avec le midfield, le milieu de peloton.

Parce que c’est vrai que sinon, avec la course du dimanche, c’était max, max, max, max, max.

De toute façon, ce week-end, entre les erreurs de Piastri et la remontada de Max, c’est vrai que ça a complètement occulté le reste.

Mais on a vu quand même sur ce milieu de plateau, il y a eu encore des belles batailles.

Et pour le coup, c’était hyper serré et très intéressant.

Alors déjà, on donnera une petite mention à Pierre Gasly qui est venu arracher un point en course sprint et un point en course.

On ne dirait pas comme ça, mais avec la bouse qu’il a cette année.

Parce que clairement, l’Alpine est une bouse.

Eh bien, écoutez, c’est quand même deux points de glaner.

Ça, c’est vraiment pour le mental parce que ça ne sert strictement à rien.

Alpine est dernier de la grille et dernier du championnat constructeur et n’est pas prêt de remonter sur la neuvième place.

En revanche, sur cette bataille du milieu de plateau, là, il y a eu des gros points qui ont été marqués quand même.

Il y a des gros points par Racing Bull qui ont été marqués.

Et puis, le milieu de plateau, il est extrêmement serré, on le dit.

Mais là, ce week-end, des gros points pour As, des gros points pour Racing Bull.

Et Racing Bull, ils sont repassés donc sixième avec 82 points.

Donc, ils ont passé Aston Martin, ça y est.

Ils ont Austin Martin 72, As 70, Stex-Auber 62.

Donc il y a seulement 20 points d’écart rendez-vous compte entre Racing Bull 6e et Stex-Auber 9e.

Donc il y a un vrai écart.

William, ce n’est pas touchable, ils sont 5e.

Mais avec 111 points, c’est beaucoup trop loin.

En revanche, donc, ce week-end, on aura vu une belle bataille.

On a vu une bataille stratégique intéressante quand même sur la course du dimanche avec les deux Racing Bulls qui se sont plutôt bien placés.

Ensuite, on a vu Liam Lawson passer à la ligne avec tout le peloton derrière lui.

La seule personne qu’il n’aura pas réussi à retenir dans cette stratégie, c’est Oliver Biermann qui, dans sa continuité, a offert un superbe…

Superbe grand prix, Oliver Biermann, encore une fois, qui a marqué les points de la sixième place sur la course du dimanche.

8 points encore pour As.

Très bon pour Oliver Biermann.

Et puis, cette course de Racing Bull, très intéressante.

On ne l’a pas vue, mais ils se sont servis l’un et l’autre.

Pour protéger Liam Lawson, Isaac Hadjar a resté derrière lui.

Il a utilisé son DRS sans le dépasser.

On a eu la stratégie des pilotes sous DRS.

Et puis, un peloton derrière qui se forme pour essayer de protéger Liam Lawson.

sonne et RecycBull a validé du coup cette 7ème et 8ème place et ils repartent donc avec 10 points du week-end puisqu’ils avaient pris quelques points aussi sur la course sprint voilà

Les écarts restent serrés en milieu de peloton.

À regarder, je pense que pour la cinquième place, Williams, normalement, est serein.

Sauf qu’on ne sait jamais.

Il peut toujours arriver une cata.

Mais bon, ils ont 111 points.

Même si c’est vrai que cette deuxième partie de saison est beaucoup plus compliquée pour Williams.

En revanche, tout est ouvert entre la sixième place et la neuvième place.

Bon, donc pour la suite, là, petit topo, parce qu’on arrive à la fin.

Petit topo, donc, sur ce qui nous attend.

Il reste trois grands prix.

Sur les trois grands prix, donc, nous avons Las Vegas, le Qatar et Abu Dhabi.

Il y aura une course sprint au Qatar, donc vous voyez qu’il reste très peu de points à prendre, 3 Grands Prix seulement.

Et évidemment, notre leader maintenant et favori du championnat du monde, c’est Lando Norris après cette deuxième partie de saison qu’il est en train de nous faire.

390 points pour Norris, 366 pour Oscar Piastri, on l’a dit, 24 points d’écart.

Et derrière, c’est le gouffre, 341 pour Max Verstappen, 49 points d’écart.

Moi, je pense que c’est Cui Cocotier terminé, à moins d’un énorme abandon de Landon Norris, voire même d’eux.

Mais franchement, ça va être très compliqué.

Même avec un abandon, je pense qu’il peut quand même s’en sortir Norris.

Il a suffisamment d’avance.

En tout cas, donc, on va surveiller ça de très près parce que les deux ne vont rien lâcher.

C’est sûr que Max, tant qu’il y a de l’espoir, il va tenir.

Et puis, Oscar Piastri, rien n’est terminé.

24 points, ça se rattrape.

Mais pour ça, on va avoir de l’action à Las Vegas, amigo.

Évidemment, tout ça, on analysera et on décortiquera.

Et ça sera avec Enfin Bon, bien sûr !

El mago

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