Podcast : F1 Grand Prix du Mexique 2025

Podcast : F1 Grand Prix du Mexique 2025

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Podcast : F1 Grand Prix du Mexique 2025
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Au milieu du chaos, c’est une nouvelle victoire de Lando Norris taille patron au grand prix de f1 du Mexique 2025 !

Oscar Piastri aura à nouveau souffert et montre définitivement des signes de fébrilité au pire des moments.

Max Verstappen lui, passe entre les gouttes, entre une Red Bull capricieuse et des décisions des commissaires controversées, son second relai exceptionnel lui aura garanti un podium presque inespéré.

Entre ce premier virage chaotique ou tout est permis et des décisions arbitraires des commissaires, ce week-end aura surtout était marqué par la controverse.

Oliver Bearman s’offre la course référence de la saison. Avec Isack Hadjar, le rookie aura impressionné cette année et vient conclure magnifiquement une course maitrîsée.

Haas reprend la 8eme place et met la pression sur ces adversaires dans la bataille du milieu de peloton.

Lando Norris, désormais nouveau leader avec 1 petit point d’avance sur son coéquipier alors que Max Verstappen reprend 4 points et pointe à 36 points du leader.

Le prochain grand prix, au Brésil, s’annonce palpitant !

Transcription complète de l’audio

Introduction

Le soleil de México, México.

On sent que la voix c’est pas fou, là.

Enfin, il faut peut-être que je prenne des cours, notamment de chant et peut-être de prononciation en espagnol, comme on dit.

Et ¡bienvenidos, las desperados!

Alors, mes petits bandits, on a aimé le Grand Prix du Mexique ?

Eh bien, ça ne m’étonne pas parce qu’on a eu un Grand Prix du Mexique XXL.

Alors, c’est vrai que d’habitude, ce n’est pas forcément l’un des circuits les plus favoris.

Parce que je trouve qu’il ne se passe pas grand-chose, notamment parce que c’est difficile de dépasser au Mexique.

Là, de manière assez surprenante, il y a eu quand même pas mal de dépassements.

Parce qu’on a retrouvé une dégradation pneumatique, enfin !

C’est vrai qu’il y a un aspect du Mexique qui est génial, c’est l’ambiance.

Franchement, elle est folle.

Et ça, c’est vraiment la ferveur du Mexique sur ce circuit.

Elle est incroyable.

Et là, on a vraiment eu un Grand Prix.

Écoutez, on ne s’est pas endormi, clairement.

Entre ce départ chaotique où tout le monde fait n’importe quoi.

Et puis, au milieu des dépassements un peu dans tous les sens.

Et surtout, la dégradation pneumatique qui a joué sur des stratégies différentes.

Et finalement, au milieu de ça, Lando Norris, calme, serein, tout le week-end, ultra-dominateur.

Qui a refait surgir de derrière les fagots la McLaren XXL.

En altitude, elle a survolé les débats – en ce jeu de mots : altitude survolé.

Et vraiment, elle est venue atomiser la concurrence en donnant une leçon seule.

Alors qu’Oscar Piastri aura encore été dans le dur.

Et Max Verstappen aura fait une belle remontada sur un circuit qui ne collait pas franchement aux caractéristiques de la Red Bull.

Limitation de dégâts et mieux pour Max, qui continue à grappiller son retard sur le duo de tête.

Et puis, on va être obligé de revenir, évidemment, sur les différentes manœuvres qui seraient sanctionnables ou pas.

Dans ce départ chaotique, dans les dépassements.

On va clairement aborder le sujet de manière punchy sur les commissaires.

Il y a des choses à revoir.

On a été quand même choqué des décisions qui ont été prises au Mexique et pas forcément d’accord.

Mais là, on y reviendra pour mettre la sauce.

Et je peux vous dire qu’elle sera épicée.

Et bien sûr, on est obligé de parler.

On sera obligé de parler de Ferrari qui a fait une belle manœuvre.

Avec un Charles Leclerc très bon.

Avec un Lewis Hamilton qui, malheureusement, a été pénalisé.

Et puis, de l’équipe B, finalement, Ferrari en quelque sorte.

Cette équipe A qui est venue faire vraiment un super Grand Prix.

Avec Oliver Bearman, qui aura fait le Grand Prix de sa saison avec une quatrième place incroyable.

Il aurait été là de bout en bout, l’Anglais, très, très, très constant.

Et ça, il l’est depuis le début de la saison.

Il n’est pas loin d’être le *rookie of the year*, celui-là.

Allez, on en discute, on en parle.

C’est enf1n bon. Bien sûr !

Lando Norris taille patron, Oscar Piastri en perte de vitesse

Tu sens un peu la salsa dans ta bouche, une explosion de saveurs mexicaines.

Eh bien oui, parce que tu étais devant ton écran ou plus encore peut-être sur le circuit ce week-end.

Alors là, cadeau pour le Grand Prix du Mexique qui a été mouvementé.

Départ chaotique, clairement, sur ce circuit.

Mais avant de revenir sur ce départ chaotique, on va aborder le sujet McLaren.

Avec Lando Norris et Oscar Piastri et des week-ends complètement opposés.

Oscar Piastri continue à marquer le pas.

Et là, j’avoue que, autant on pouvait dire que ça avait été un peu une parenthèse aux États-Unis.

On a senti qu’il était un peu plus en difficulté.

Mais en vrai, ça arrive toujours dans la saison qu’un pilote ne soit pas vraiment à l’aise sur un circuit.

Puis, après, le Grand Prix d’après, il revient en fait.

Là, non.

Et là, c’est plus inquiétant pour Oscar Piastri.

C’est la dernière ligne droite, on le sait.

Il reste 4 Grands Prix après le Grand Prix du Mexique.

Pour Oscar Piastri, c’est la dernière ligne droite.

C’est là où il va chercher son championnat du monde.

Il sait que Norris est en train de revenir.

Verstappen, on n’a pas besoin de le dire, il revient comme une balle.

Il a deux adversaires qui sont en pleine forme.

Et lui, il est en train de marquer le pas, malheureusement.

Rendez-vous compte : il avait à peu près 35 points d’avance sur Lando Norris.

Aujourd’hui, après le Grand Prix du Mexique, il perd officiellement la tête du championnat.

Il la cède à nouveau à Norris.

Ce n’était pas arrivé depuis le premier tiers de saison.

Donc, ça fait un moment qu’Oscar Piastri est en tête du championnat.

Ça doit être depuis la 4e, 5e course.

Et là, Oscar Piastri, en plus de céder sa place, surtout, il a été très en difficulté par rapport à son coéquipier.

La McLaren de Lando Norris, en tout cas, je suis obligé de préciser de Lando Norris.

Alors que c’est la McLaren, en général, très à l’aise sur ce circuit en altitude.

On a senti la McLaren très à l’aise, avec un très bon rythme.

Lando Norris est venu chercher la pole, large quand même, avec deux, trois bons dixièmes d’avance sur le deuxième.

Donc, il avait de la marge.

Mais derrière, en revanche, Oscar Piastri, qui va se qualifier à près de six dixièmes déjà de Lando Norris.

Eh bien, six dixièmes, ça l’amène à une septième place sur la grille.

Et déjà, c’est chaud, quoi.

Septième sur la grille alors que son coéquipier est premier.

Et puis, à six dixièmes, c’est un gouffre.

Des fois, une qualification peut jouer à 2, 3 dixièmes.

On se dit : « Voilà, il a loupé quelques virages, quelques secteurs. »

L’autre a fait un tour vraiment meilleur.

Et puis, bon, le plateau est resserré.

Donc, on se retrouve à une quatrième place. OK.

Mais là, 6 dixièmes, l’écart, il est quand même énorme.

Et Oscar Piastri l’a dit.

Il est en difficulté au niveau de la conduite.

Il a perdu ses sensations.

Il n’arrive pas à reconduire la McLaren comme il le voudrait.

Sauf que là, en plus, c’était sur un circuit où la McLaren était quand même très dominatrice.

Norris a été intouchable de tout le week-end.

La pole position, on l’a dit, il a fait 3 dixièmes devant le reste.

Surtout, la seule voiture qui est en réelle capacité aujourd’hui à aller chercher, c’est la Red Bull.

Précision de Max Verstappen.

C’est pour ça que j’ai dit : « la voiture et pas les voitures ».

La seule voiture du plateau, c’est celle de Max, donc conduite par Max et prototypée pour Max.

Et Max, la Red Bull a été en grande difficulté quand même en altitude au Mexique.

Il a tiré, il a fait ce qu’il pouvait.

Et il est venu chercher une cinquième place.

Mais bon, c’était quand même à près de 5 dixièmes de Lando Norris.

Donc, loin, il n’y avait pas de concurrence.

Et Lando Norris aurait été impeccable.

Un départ à entendre : il a évité ce départ chaotique.

En tout cas, il est resté devant en protégeant bien sa première position.

Il s’est décalé à droite, il a réussi à prendre un bon départ.

Donc, il n’a pas subi ce phénomène énorme d’aspiration.

Parce qu’on le sait, avant le premier virage, c’est l’une des lignes droites les plus longues.

Donc, c’est très compliqué de défendre sa position au Mexique.

Il a réussi.

Et puis derrière, il a déroulé.

Et puis, il a terminé avec une avance colossale sur le reste.

Une trentaine de secondes d’avance sur le deuxième.

Il y avait absolument *no match*, intouchable, Lando.

Et puis, il n’a pas forcé.

Je vais vous dire, avec le rythme qu’il avait sous la pédale, je pense que vraiment, il a rallié l’arrivée tranquille.

Il pouvait pousser largement plus.

McLaren donc de retour en forme.

Oscar Piastri donc aussi en difficulté, seulement septième sur la grille.

Il va prendre un départ qui est à l’image de ce qui s’est passé un petit peu depuis ce retour d’été : précautionneux.

On ne prend pas trop de risques parce qu’on est premier, parce qu’on est en tête.

Depuis l’abandon de Lando Norris, on a senti qu’il est passé en mode gestion, mais surgestion.

C’est-à-dire qu’on prend vraiment zéro risque.

Et là, c’était un peu le cas.

Il y avait un départ chaotique.

Il ne faut pas se faire rentrer dedans.

Parce qu’un zéro pointé, imaginez si votre coéquipier y gagne, c’est 25 points dans la tronche.

C’est quasi mort.

Donc, il ne pouvait pas se permettre ça.

Donc, il a pris un départ assez précautionneux.

Le résultat des courses, il ressort.

Il est 9e après le premier tour.

Et du coup, il faut entamer la remontada.

Après, il avait quand même un bon matériel.

Il avait une McLaren, même perdu dans le trafic, avec les difficultés qu’il a par rapport à Lando Norris.

Il va réussir à limiter la casse pour revenir à la cinquième place.

Il n’arrivera pas à se défaire d’Oliver Bearman.

Peut-être qu’il aurait pu, ça aurait été…

Je ne suis pas sûr que même avec la réapparition de la voiture de sécurité, qui sera arrivée, la *Virtual Safety Car* dans les deux derniers tours, il aurait pu doubler Bearman.

Je ne pense pas.

Je pense qu’il a atterri à la place qu’il devait, c’est-à-dire cette cinquième place.

En tout cas, l’écart a été creusé.

Lando Norris repasse donc premier avec un point.

Et dans tout ça, où était Max Verstappen ?

On est obligé d’en parler quand même.

Max, qui va donc effectuer un départ fou sur l’extérieur.

Et ça, on va l’aborder dans un second point.

Parce que j’ai envie de faire un décortiquage Max complet.

Parce que la performance de Max, mine de rien, elle est liée quand même aux décisions des commissaires ce week-end.

Pas que, mais je pense qu’aborder la course de Max, c’est aussi aborder ensemble déjà les décisions globales des commissaires.

Et ça, on aborde tout de suite ça dans la seconde partie.

Départ et décisions chaotiques : Qui blâmer ?

Donc ça y est, on y est.

On va sortir les gants de boxe, les gants de catcher, le masque de catcher, mec.

Et c’est parti. On est parti pour le combat.

Et on va aborder le sujet, forcément, des décisions arbitrales.

Et ça commence forcément par ce premier virage qui est… chaotique.

C’est vrai qu’on s’attendait un petit peu déjà à ce que ce soit un peu musclé.

Pourquoi ?

Alors déjà, il y a deux facteurs.

Le premier, c’est la typologie de circuit.

Donc on l’a dit, c’est une énorme ligne droite.

Au bout, on a un S. Un peu comme à Monza, finalement, cette longue ligne droite un peu distante.

Donc on a le temps de prendre quand même bien l’aspiration.

Donc finalement, la première place, ce n’est pas forcément l’idéal.

Parce qu’en fait, ses adversaires ont tellement de temps de vous aspirer, de prendre l’aspiration que derrière, ils peuvent vous déboîter.

La seule grande différence qu’il y avait avec Monza, c’est que le S est beaucoup plus long.

L’enchaînement du virage droite-gauche est beaucoup plus long et lent.

Ce qui fait qu’en coupant le virage, on peut ressortir quasiment devant.

Autre point important par rapport à la caractéristique de ce virage, par rapport à Monza, il y a un échappatoire.

À Monza, à gauche, avec en fait un chemin à suivre.

Cet échappatoire, donc quand on loupe son virage, on est obligé d’effectuer des S à travers en fait des bandes qui ont été données.

Et en suivant ces bandes, en suivant le S, forcément, on perd tellement de temps qu’on va ressortir à peu près normalement derrière les personnes qui ont suivi le circuit normalement.

Ce qui est un peu le but, parce que dans la course automobile, normalement, tu restes sur le circuit.

Ça, ce n’est pas le cas au Mexique.

Et donc, qu’est-ce qui se passe ?

C’était déjà un facteur de zoo, le zoo de Beauval, comme on dit.

Deuxième facteur de zoo, évidemment, la typologie de la grille et du championnat.

Qu’est-ce qui se passe ?

Lando Norris s’est qualifié donc premier.

Derrière, on avait quand même sur la grille Charles Leclerc, Lewis Hamilton, George Russell, Max Verstappen, qui s’est qualifié cinquième.

Max Verstappen, il est troisième du championnat, il a le couteau entre les dents.

C’est-à-dire qu’il reste cinq Grands Prix.

Il a dit, on le sait, il n’a jamais peur de faire des virages, des freinages très tardifs.

Charles Leclerc, Lewis Hamilton, ils n’ont absolument rien à perdre puisqu’ils partent deuxième et troisième sur la grille.

C’est quasiment les meilleures places puisqu’on l’a dit, ils peuvent prendre l’aspiration sur Lando Norris et essayer de le dépasser.

Et surtout, championnat, ils n’ont rien à jouer.

Donc, ils veulent juste essayer de gratter une victoire, en tout cas, gratter une des meilleures places qu’ils peuvent.

Qu’ils puissent avoir avec cette Ferrari qui nous fait un petit revival en fin d’année.

Donc forcément, déjà dans cette configuration-là, on a en fait des morts de faim qui sont juste derrière Lando Norris, qui lui veut juste garder sa place.

Résultat, à la fin de ce premier virage, tout le monde tente.

Donc tout le monde prend de l’aspiration de Lando Norris ou d’un confrère, tente de dépasser.

Et on s’est retrouvé à 4 de front, les gars, 4 de front, c’est n’importe quoi.

Donc on avait Lando Norris à droite qui défendait sa position.

Lewis Hamilton qui s’est glissé entre Charles Leclerc et Lando Norris qui essayait de le dépasser à gauche.

Et puis Max Verstappen qui essaie de passer à gauche de gauche.

C’est impossible qu’ils prennent ce premier virage.

Mais alors, je le certifie. C’est impossible.

Et là, il arrive pleine balle, évidemment.

Charles Leclerc, qui se retrouve surpris par Lewis Hamilton, qui vient se glisser entre lui et Lando Norris.

Il peut plus effectuer son virage, Charles Leclerc, à droite, parce que Hamilton s’est glissé.

Donc là, il est un peu forcé, forcément, de ne pas pouvoir prendre ce virage et il coupe.

Et là, on va aborder d’abord le point Leclerc.

Leclerc ressort devant Lewis Hamilton à ce moment-là.

Or, sur la configuration de ce virage-là, quand ils arrivent tous les quatre au premier virage, Charles Leclerc, il peut pas prendre le virage et dépasser Lewis Hamilton.

C’est pas possible.

Il choisit en fait de relâcher un minimum les freins pour couper le virage.

Et il ne rend pas la position à Hamilton.

Il n’y a pas d’enquête, il n’y a rien.

Alors, sur le principe que c’est son coéquipier, ils sont de la même écurie.

J’ai l’impression que c’est ce qui a statué le fait que les commissaires ne prennent aucune décision.

Mais enfin, il a quand même coupé un virage et il n’a pas rendu une place.

Donc Charles Leclerc s’est octroyé une place sans qu’on ne dise rien.

Il faut nous donner des explications.

Deuxième point, et là c’est encore du grand n’importe quoi, c’est Max Verstappen qui lui arrive, mais alors comme une patate sur l’extérieur.

Il n’y a aucune chance que Max Verstappen ne prenne ce virage. Aucune, ça c’est sûr.

Pourquoi ? Parce qu’il y a trois mecs à sa droite.

Et surtout, regardez le *onboard*, où de toute façon on le voit même en réel, la vitesse à laquelle il arrive à ce virage.

Jamais de la vie. Il n’arrive à freiner et prendre ce virage. Jamais de la vie.

D’ailleurs, le gars ne force pas, il relâche à peine les freins.

Il va tellement vite sur l’extérieur à couper le virage qu’il est à deux doigts de s’envoyer dans le mur à gauche.

Parce qu’il a une perte de contrôle, évidemment, sur le gazon.

Mais il arrive plein de balles.

Il ressort tranquillement, il ne s’est pas fait chier, il n’a pas pris le virage, rien, voilà.

Il ressort du coup troisième, donc devant Lewis Hamilton.

Là, il se dit quand même : « Bon, il faut peut-être que je rende ma place. »

Alors honnêtement, il faut peut-être que je rende ma place.

Je ne sais pas si vraiment il l’a rendu parce que quand on voit Lewis Hamilton, comment il bataille pour reprendre la place juste dans les 2-3 virages qui suivent sur Max Verstappen.

Sachant que Max Verstappen vient de passer par la partie herbe et donc il a de l’herbe plein les pneus.

Donc il a une perte d’adhérence, si ça glisse beaucoup sur les au moins 4-5 premiers virages.

Max Verstappen, il a plus de grip parce que ses pneus sont passés dans l’herbe.

Donc Lewis Hamilton finit par le dépasser sur les deux virages qui suivent.

Je ne sais même pas si Max Verstappen lui a réellement rendu la position.

Pas d’enquête, rien.

Premier virage opérationnel, les commissaires, ils bronchent pas.

Donc Charles Leclerc, Max Verstappen, rien du tout.

Alors, derrière, forcément, qu’est-ce qui s’est passé ?

J’ai vu à la fin du Grand Prix, évidemment, sur un Grand Prix du Mexique, où ce n’est pas facile quand même de dépasser.

On le sait, on a toujours ces problématiques cette année d’air sale.

Donc, quand on se trouve derrière un adversaire, nos pneus, ils surchauffent, ils sont sales, on n’arrive pas à extraire le maximum de performance.

Donc, mieux on est placé, évidemment, après ce premier tour, meilleur on va finir, j’ai envie de dire.

Mais qu’est-ce qui se passe ?

En fait, les commissaires ne se sont pas prononcés.

Max Verstappen va faire une remontée, va terminer 3e.

Et j’entends George Russell, qui a été celui qui va se plaindre le plus de cette situation à la fin du Grand Prix :

« Bah écoutez, moi j’ai pris mon virage, je suis ressorti et quand je suis ressorti, les deux mecs que j’ai vu qui étaient devant moi, qui n’ont pas pris le virage, ils sont ressortis devant moi. Et tranquille, pas d’investigation, pas de pénalité, rien. »

Bah ouais, moi je suis totalement d’accord.

C’est du grand n’importe quoi.

C’est-à-dire que les mecs qui se font pas chier, en fait, sur le premier virage, le fameux *late-same race* qu’ils appliquent dans les 2-3 premiers virages sur le premier tour.

C’est-à-dire que sur le premier tour, on a le droit de faire n’importe quoi aujourd’hui.

On n’a pas besoin de se faire chier à essayer de prendre le virage.

On dit : « Je suis arrivé un peu rapide, je ne pouvais pas prendre le virage. Vous savez, il y avait plein de voitures un peu partout. Donc, j’ai dû couper. »

Mais en fait, ça ne marche pas comme ça.

Le but, quand même, c’est de suivre la trajectoire d’un circuit.

Là, ce n’était pas le cas.

Là, il y a deux mecs qui n’ont pas fait, dont un, spécifiquement néerlandais qu’on ne va pas citer, mais on a tous compris qui c’était.

Résultat, ces mecs-là, ils ressortent devant Russell.

Évidemment que Russell, il a les boules.

Il se fait chier à freiner plus tôt pour prendre le virage, lui.

Et quand il ressort, il est derrière ce troupeau-là et les mecs, ils coupent.

Enfin, c’est n’importe quoi.

Ils coupent, ils ne rentrent pas réellement à la position, et puis ils font leur *life*, et puis ils sont devant.

Après, ils ont de l’air propre, ils sont tranquilles, et puis ils terminent devant lui.

Alors je ne dis pas que George Russell ait forcément un rythme plus grand que Max Verstappen par exemple.

Je pense qu’il aurait terminé quand même derrière, mais enfin bon.

Ça change quand même beaucoup la position après le premier tour.

Donc, pas de pénalité pour ça.

Déjà, c’est incompréhensible.

Mais bon, j’ai envie de dire, il y a deux solutions simples déjà pour régler ce problème.

La première, c’est changer les commissaires.

Parce que les commissaires actuels, ce n’est pas des salariés en fait.

Les commissaires, ils sont changés à chaque Grand Prix.

Donc à chaque Grand Prix, on va rechercher des mecs qu’on conduit dans le sport auto à un moment, qui se trimballent dans le paddock, qui connaissent le règlement, tout ça.

Et on les place là et puis ils font commissaire.

Donc ils se relaient un petit peu dans l’année et tout.

Or, si c’était des salariés, donc si c’était des commissaires fixes, ça serait un corps arbitral fixe.

Donc les règles, ça serait toujours les mêmes.

Ou en tout cas, l’interprétation de ces règles serait toujours les mêmes.

Au moins, tout le monde serait situé.

Là, en fait, ça change à chaque Grand Prix.

Tant qu’on n’aura pas des commissaires et ça, Carlos Sainz, il le défend et il a raison.

Tant qu’on n’aura pas des commissaires fixes, des commissaires salariés en poste et qui nous font toute la saison, on ne pourra pas avoir des points tranchants et de la visibilité.

Et puis surtout, si c’est un salarié, on se plaint, on dit : « Écoutez, là, ça fait trois décisions, on ne les comprend pas. »

Il peut se réajuster.

Mais là, en fait, les mecs, ils n’en ont rien à foutre.

Ils reviennent et on ne sait même pas quand, ces commissaires-là.

Quand est-ce qu’on va les revoir à *Spots* ? Quand est-ce qu’ils vont arbitrer un autre ? On ne sait pas.

Et aucune visibilité, c’est ça. Aucune visibilité, aucune constance.

Et ça donne ce genre de décision.

Alors, sur les commissaires, je n’ai pas terminé parce que forcément, il faut aborder le deuxième sujet.

L’accident. La collision, on va dire, entre Max Verstappen et Lewis Hamilton.

Donc, sur cette tentative de dépassement, Max Verstappen va faire un espèce de *dive-bomb* de l’espace, comme il en est le spécialiste, il faut le dire, sur Lewis Hamilton.

Problème, ça passe pas vraiment.

Il s’appuie avec ses pneus sur Lewis Hamilton.

Sans ça, est-ce qu’il prend son virage ? Moi, je ne crois pas.

Lewis Hamilton est forcé de… *Forcing another driver off the track*.

Donc, il est forcé de quitter le circuit, la piste en tout cas.

Il revient sur la piste.

Donc, quand on force un autre pilote, généralement, qu’on ne peut pas prendre le virage…

Qu’on se sert de lui comme une auto-tamponneuse et qu’on le fait sortir, généralement, normalement, une pénalité.

Donc là, il n’y a rien eu.

Et derrière, forcément, ce que va vivre Lewis Hamilton et les fans en général, comme une injustice, à ce moment-là.

Lewis Hamilton défend sa position.

Il est forcé de sortir sur une défense où il essaie de reprendre sa position sur Max Verstappen.

Il est poussé en dehors un petit peu.

En tout cas, il ne peut pas prendre son virage.

Il coupe et là, il ne va pas suivre exactement le S de la trajectoire.

Il ne va pas rendre sa place à Max Verstappen parce qu’il va considérer qu’il a été poussé par Max Verstappen en dehors du circuit.

Il n’a pas suivi surtout le tracé à suivre quand on sort du virage.

Et derrière, il va prendre 10 secondes.

10 secondes de pénalité pour Lewis Hamilton.

Pour avoir suivi, pas vraiment pu suivre, en fait, cette place.

Le problème, c’est que si on regarde, en fait, ce moment-là, Lewis Hamilton, il arrive, il veut faire les freins un peu tard.

Il essaie de passer à gauche, il voit que ça ne passe pas, il est obligé de tirer tout droit.

Au moment où il arrive pour tirer tout droit, il arrive avec trop de vitesse dans ce virage-là.

Pour prendre l’échappatoire correctement dans ce virage.

Donc sur le virage, il y a un échappatoire à suivre, une trajectoire à suivre en fait sur cet échappatoire.

Mais il va trop vite.

Du coup, il est forcé de passer par l’herbe, pas tout à fait sur cet échappatoire.

Donc passer par l’herbe, ce qui fait ressortir devant Max Verstappen.

Les commissaires considèrent qu’en fait, il avait tout le contrôle et il pouvait le faire.

Et ils lui mettent 10 secondes.

10 secondes, c’est sévère, c’est dur.

Mais on est tous d’accord pour dire que c’est à la limite 5 secondes parce qu’il n’a pas pu suivre, mais 10 secondes.

Et forcément, avec des prises de décisions comme ça, on n’a pas envie de crier au complot et ce n’est pas le cas.

Je pense que c’est juste des décisions qui sont mauvaises.

Mais franchement, comment ça se fait que Max Verstappen ne prenne pas de pénalité ?

Comment ça se fait qu’on arrive avec Lewis Hamilton à 10 secondes de pénalité ?

Comment ça se fait qu’on ne sanctionne ni Max Verstappen ni Charles Leclerc au départ ?

Forcément, ça crée des injustices, forcément ça va créer de l’engouement chez les fans.

Et ça va forcément donner un ressentiment.

Max Verstappen fait une course XXL.

Il part en médium.

C’est l’un des rares à partir en médium.

Il part tous en tendre.

Derrière, il fait un super départ.

Il fait un relais en médium où il subit, mais il arrive à maintenir sa position.

Et derrière, sur son relais en tendre, il nous fait un relais en tendre fantastique.

Pour arracher une troisième place, il n’était pas loin de venir chercher sa deuxième place.

Il a eu un rythme exceptionnel et il a fait une très bonne course.

Mais ça n’enlève rien.

Il y avait une pénalité qui devait tomber là et qui n’a pas été donnée.

Et forcément, il y a un sentiment d’injustice en fait.

Max Verstappen, il n’a pas besoin de ça.

Et malheureusement, c’est quand même pas la première fois qu’on épargne les champions du monde dans ce genre de situation.

En tout cas, ça ne serait pas arrivé si on avait des commissaires fixes.

Et il y a un deuxième point, ça ne serait pas arrivé si on foutait du bac à gravier au premier virage.

C’est simple, sur le premier virage, tout est en herbe.

Les mecs, ils arrivent plein de balles, ils s’en foutent, ils s’en voient direct.

Mais tu mets du gravier et au gravier, vous avez déjà vu des mecs arriver plein de balles et se dire : « Bah, c’est pas grave, je vais couper sur du gravier. »

Ah bah moi, je veux bien voir ça, on va rigoler, vous allez voir.

Déjà, ça va endommager le fond plat.

Et puis, ça va ressortir sur les pneus pour se débarrasser des graviers, il faut plus d’un tour.

Donc ils vont en perdre des positions.

En plus, ils vont perdre beaucoup de temps.

La solution n’est pas très compliquée, mais on ne s’est pas foulé.

Le Grand Prix du Mexique est de retour au calendrier depuis 2015.

On est en 2025.

On est au courant de ce problème depuis un bout de temps.

Oliver Bearman : la récompense d’une saison en rookie réussie

Ah bah voilà, là je me suis défoulé, ça faisait du bien, franchement c’était punching ball et tout.

Je suis désolé mais c’est vrai qu’il y a eu, pour terminer ce chapitre, il y avait vraiment, je trouve que ça a gâché en fait ce Grand Prix.

Il y a eu beaucoup d’animation dans ce Grand Prix, il y a eu beaucoup de dépassements.

On a eu la remontée de Max Verstappen qui justement était sur une stratégie différente.

On a eu la course de Charles Leclerc qui a poussé, qui a essayé de défendre.

On avait la place d’Oliver Bearman, on va y revenir.

On avait plein de belles choses.

Et en fait, ces décisions, ou ces non-décisions en fait, elles ont vraiment, je trouve, gâché le Grand Prix.

Parce qu’en fait, elles vont donner place à des discussions sur pourquoi en fait cette personne n’a pas été sanctionnée.

Pourquoi il y en a qui ont le droit de faire n’importe quoi et d’autres non.

Et c’est très dommageable, forcément, toujours pour la F1, pour l’image de la F1 et pour l’équité du championnat.

Bref, chapitre refermé là-dessus, on switch tout de suite sur les performances, donc sur la piste.

Alors déjà, pourquoi on a eu un Grand Prix du Mexique très, très, très haut de gamme, comme on dit ?

Tout simplement, regardez, c’est tout simple : on a retrouvé une usure pneumatique.

Alors pourquoi ?

Pas parce que les pneus de Pirelli ont changé.

Parce que les pneus de Pirelli sont toujours assez conservateurs.

Mais on avait la chance au Mexique d’être en altitude.

Je crois que c’est à 2200 mètres.

Donc le circuit là, très très élevé, ça a provoqué une forte dégradation pneumatique avec la compression atmosphérique.

Et ces pneus qui ont surchauffé, on s’est retrouvé sur des stratégies avec des deux arrêts, des stratégies à un seul arrêt.

Quel plaisir de revoir une course où il y a des stratégies diverses.

Et qu’est-ce que ça change ? Ça change tout.

Il y en a qui rentrent au sein des moments, il y en a qui ont plus de rythme.

On a des dépassements, on a ceux qui essayent de tenir sur un seul arrêt avec des pneus plus usés.

Enfin, on a des stratégies variées.

Et là, on a retrouvé le goût du plaisir.

Bon, dès le début sur la grille quand même, on a vu Max Verstappen faire un choix très fort.

Et ça, j’ai trouvé aussi ça très intelligent.

C’est que lui a dit : « Bah ouais, moi je vais me battre quand même pour aller chercher les meilleures places au premier virage. »

Puisqu’il n’avait pas peur de faire les freins, mais il va partir en médium.

Alors que l’ensemble de ses adversaires, ils vont partir en tendre.

Et ça, ça va être déjà un gros avantage.

Parce que partir en médium pour finir sur des tendres, c’est bien mieux que l’inverse.

Surtout que là, on va le voir, au Grand Prix du Mexique, les médiums, elles ont marché pour personne.

Personne n’avait un très gros rythme sur les médiums.

En revanche, sur les tendres, tout le monde avait un très bon rythme.

Et donc, Max Verstappen va réussir à faire un très bon départ avec des médiums.

Déjà, on l’a dit, il va ressortir troisième, puis après quatrième parce qu’il va relâcher sa place à Hamilton.

Et puis derrière, il va faire un très bon premier relais en médium.

On a l’impression que c’est un relais très moyen à ce moment-là de la course.

Parce qu’on ne se rend pas compte que les autres sont tous en tendre.

Et qu’ils ont un rythme de fou par rapport à ce qu’ils peuvent faire.

Et ensuite, quand tout le monde va repasser en médium et va un peu souffrir sur le rythme, lui, il va passer en tendre.

Et là, il va passer dans une autre galaxie.

Là, il va passer sur la galaxie Lando Norris, qui était tout seul au monde en tête, sur un rythme hallucinant.

C’est-à-dire 5 dixièmes plus vite que Charles Leclerc par tour.

Et là, il va passer sur ce rythme-là et il va revenir comme une balle sur tout le monde.

Il commence à dépasser tout son petit monde devant lui.

Il y a aussi ce groupe, le groupe Russell, Antonelli, Bearman, tout ça, qui va passer au stand pour passer une stratégie à deux arrêts.

Et puis Max Verstappen, il va donc foncer pour rejoindre Charles Leclerc.

Et là, avec ce rythme de s’étendre, 5 dixièmes plus rapide, il va foncer sur Charles, revenir sur lui.

Et quand il va revenir sur lui, à deux doigts de le passer, et cette apparition de *Virtual Safety Car* qui va sauver Charles.

Sauver Charles, qui aura fait en tout cas un très beau Grand Prix, lui, sur la même stratégie que Lando Norris, mais avec…

Un *race pace*, donc avec un rythme de course bien moindre que la McLaren, la Ferrari.

Mais encore une fois, la Ferrari qui, là, s’offre quand même un deuxième podium d’affilée, Charles Leclerc.

Et encore une fois, la Ferrari qui était aux avant-postes, qui se bataille pour une deuxième fois sur les podiums.

C’est un beau retour en force de Ferrari qui reprend d’ailleurs la deuxième place au championnat constructeur, étonnamment.

Mercedes plus en retrait, mais là, c’est les places en qualification qui déterminent.

Parce que le rythme est tellement similaire entre toutes ces voitures que là, vraiment, la qualification détermine quand même beaucoup.

Bon, et on est obligé de revenir forcément sur cette course sur différents sujets.

On pourra faire un petit aparté sur George Russell.

Donc, il s’est senti vraiment frusté pendant tout le Grand Prix.

Bon, il a été pris dans le paquet.

Finalement, ses pneus auraient surchauffé.

À un moment, il aura voulu qu’Antonelli le laisse passer, mais il n’aura pas dépassé Bearman pour autant.

Et puis, il va les laisser repasser.

Bref, une course pour Mercedes un peu plus compliquée.

Mais celui qu’on a vu rayonner, c’est Oliver Bearman.

Et Oliver Bearman, franchement…

Il n’est pas loin d’être le *Rookie of the Year* avec Isack Hadjar.

Honnêtement, il fait mal à Esteban Ocon.

Il est quand même assez souvent devant lui.

En tout cas, il fait des courses très constantes.

Il a eu un paquet de 11e place où il n’a pas été justement…

Il n’a pas pu rapporter de points à son équipe, mais il a fait de très belles courses.

Et globalement, Bearman, franchement, il fait une super saison. Très, très bonne.

Et ce, depuis le début.

C’est surtout ça.

C’est que très rapidement en fait, il a été assez à l’aise avec la Haas.

Et très rapidement, il a concurrencé et battu à plusieurs reprises Esteban Ocon.

Et puis là, il est venu chercher cette quatrième place.

Franchement, on a cru à un moment qu’il allait finir sur le podium, on y a cru.

Parce que le rythme en médium, on l’a dit, de Max Verstappen, il était plutôt mesuré.

Mais bon, une fois que Max a mis ses pneus tendres, là, il avait un rythme de folie.

Et de toute façon, il allait passer à la casserole Oliver Bearman.

Donc il finit à cette quatrième place.

Mais cette quatrième place, derrière lui, il a Antonelli, il a Russell, il a Hamilton.

Il a tenu du gros calibre derrière.

Et 4ème place, ça rapporte des points énormes à Haas quand même.

Venir chercher 12 points, c’est énorme.

Surtout que Esteban Ocon va venir chercher la 9ème place.

Ça fait 14 points pour Haas qui repasse, mine de rien, 8ème du championnat alors qu’ils étaient 9ème.

C’est des points importants pour les écuries de milieu de grille.

On a dit que le milieu de grille est très serré.

Chaque salve de points de 10-15 points d’une écurie permet de grappiller une ou deux places.

Et ça compte beaucoup, parce que c’est des millions en jeu à la fin du championnat du monde constructeur.

Vraiment, grosse perf d’Oliver Bearman.

C’est la récompense d’une saison qui, pour lui, est réussie, franchement, sur tous les points.

Conclusion

Que se passe-t-il désormais à la fin de ce Grand Prix ?

Lando Norris premier, on l’a dit.

Max Verstappen, troisième.

Oscar Piastri qui va remonter à la cinquième place.

Il va arriver à se débarrasser des Mercedes.

Mais bon, évidemment, pris dans le trafic, c’est plus compliqué.

Il arrivera à les dépasser.

Et puis, il butera sur Bearman, qui sera un peu aidé par la *Virtual Safety Car*.

Mais honnêtement, je pense qu’il ne l’aurait pas dépassé.

Et donc, Oscar Piastri qui perd encore du terrain.

Notre nouveau leader est donc Lando Norris.

Avec un point, un seul petit point d’avance sur Oscar Piastri.

On se régale cette année.

C’est hyper serré.

Et mine de rien, Max Verstappen qui revient à 36 points.

Il a encore gratté 4 petits points dans l’affaire.

Alors, qu’est-ce qui se passe pour la suite ?

Eh bien, écoutez, on se rend…

Au Brésil, Brésil, pour l’un des plus beaux circuits de la saison.

Moi, c’est l’un de mes préférés avec l’Autriche, honnêtement.

Il y a tout sur ce circuit : il est beau, il y a des possibilités de dépassement, il y a de l’usure pneumatique, il y a tout.

Franchement, il est vraiment génial.

Et puis, il y a le facteur météo qui joue grandement.

Il devrait jouer grandement.

Parce que je pense que sur le sec, McLaren va vraiment être, je pense, un peu au-dessus.

En tout cas, il va être très à l’aise.

Il va être difficilement battable.

Je dis ça si on a un Lando Norris qui garde ce même rythme.

Oscar Piastri, on va voir ce que ça donne parce qu’il est plutôt en difficulté.

Mais en revanche…

Si c’est sous la pluie, je n’ai pas besoin de vous faire un dessin.

Il y a un *maestro* de la pluie.

Et il y a un *maestro* en plus de la pluie à São Paulo.

Il s’appelle Max Verstappen.

Et là, ça change complètement la donne.

Parce qu’il peut y avoir beaucoup de points à distribuer.

Donc, en fait, il faudrait être attentif avant tout à la météo.

Parce que ça va être la clé déterminante de ce prochain circuit.

Qui est aussi en altitude.

Donc, on devrait avoir un peu… Alors, moins en altitude.

Parce que c’est 700 ou 800 mètres, je crois, d’altitude à São Paulo.

Mais on devrait avoir aussi cette caractéristique de dégradation pneumatique.

Et puis, je pense que je l’ai dit, c’est un circuit qui va plutôt avantager la McLaren.

Ben voilà, un point d’écart seulement.

Lando Norris, nouveau leader du championnat.

36 points d’écart sur Max Verstappen.

*Game is on*, baby !

On fait le point de tout ça.

Et c’était avec Enfin Bon. Bien sûr !

El mago

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